Ce phénomène usiné dans les laboratoires de la CIA sous l'égide du Mossad a éclaté au grand jour en 2012. Comment peut-on décrire la réalité des groupes armés en Algérie? Quel est l'impact réel de l'organisation criminelle appelée Daesh sur les groupuscules encore actifs en Algérie? Cette hydre sauvage existe-t- elle vraiment? Née en Irak en 2006, annoncée officiellement comme étant dissidente d'Al Qaîda, cette nébuleuse s'annonce plus sanglante et destructrice en 2013 en Syrie. Ses tentacules auront atteint plusieurs pays dont la Libye à l'ombre d'un soutien indéfectible des pays du Golfe avec une complicité avérée des pays occidentaux. Le but était et est encore de faire tomber la Syrie, au profit de la sécurité d'Israël, une réalité qu'on cherche à voiler sous prétexte de combattre le terrorisme. Ce phénomène usiné dans les laboratoires de la CIA sous l'égide du Mossad a éclaté au grand jour depuis que la composante de l'hydre sauvage se fait soigner dans les hôpitaux de ce pays colonisateur et ceux, notamment de la Turquie. L'impact a une dimension internationale et nul n'est à l'abri, même l'Europe. Si aujourd'hui l'Algérie est dans le viseur de cette bête immonde qui prétend avoir une influence sur les groupuscules y sévissant encore, l'Occident aussi au même titre que les pays qui le financent à outrance. Des informations font état qu'une des sériat ayant servi dans les rangs d'Al Qaîda au Maghreb islamique désignée Al Ghoraba, implantée à l'est du pays (Constantine et ses environs), a annoncé son ralliement à l'organisation de l'Etat islamique, dans un message audio diffusé samedi dernier pour rejoindre Jund Al Khilafa, pourtant décimée, lors d'une opération qualitative dans une opération d'envergure de l'ANP. La prétendue branche de l'Etat islamique en Algérie semble avoir un nouveau chef après la neutralisation du criminel Gouri Abdelmalek dans la ville d'Isser à Boumerdès, qui avait revendiqué l'assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel. mais aussi du sinistre Khazra Bachir dit Abou Abdallah Athmane Al Assimi, à Bouira. Il s'agit selon des informations, de Benhenni Mohamed, alias Zoubir. Il active essentiellement en Kabylie. Agé de 44 ans, il est originaire de la wilaya de Blida. Il était âgé de 22 ans quand il a rejoint les maquis pour servir le GIA, avant de rallier le Gspc où il a occupé des postes de responsabilité avant l'allégeance de cette organisation à Al Qaîda. Son dernier poste a-t-on rapporté, était celui d'émir de la katibat Khalid Ibn Al Walid», activant dans la zone située entre Blida, Médéa et Boumerdès. Néanmoins, des sources très au fait de la situation confirment que Daesh n'a aucune existence en Algérie. Cette manipulation s'annonce en faveur de qui? Qui veut déstabiliser le pays et au profit de qui? Pourquoi Amar Lemloum alias Abou Zakaria qui n'avait plus donné signe de vie revient maintenant? Qui réveille les vieux incubes du terrorisme? On n'a pas réussi à manipuler les masses populaires, ni à créer la confusion sociale, on tente tant bien que mal à redonner souffle aux bandes terroristes. Attaque contre des policiers à Bouira, embuscade à Aïn Defla et une tentative d'intrusion, heureusement repoussée dans une base militaire à Batna, des activités qui interviennent après la provocation sanglante de Ghardaïa signifie une seule chose pour des sources sécuritaires, à savoir fragiliser le pays, voire tout le Maghreb, pour la survie du grand capital. L'oligarchie financière qui contrôle l'hégémonie militaro-industrielle agit dans le cadre d'une politique gastralgique pour le grand capitalisme d'où la mise sur les rails du nouvel ordre mondial.