La Corée du Sud et sa voisine du Nord ont entamé samedi des discussions au plus haut niveau dans l'espoir de trouver une issue à la crise qui a précipité les deux pays au bord d'un conflit armé, ont rapporté les médias. Quatre dirigeants ont pris place autour de la table des discussions dont, pour le Sud, le conseiller à la Sécurité nationale Kim Kwan-Jim, et pour le Nord, le vice-président de la Commission nationale de défense, Hwang Pyong-So, considéré comme le numéro deux du régime, selon les même sources. La rencontre, organisée dans le village frontalier de Panmunjom, a démarré peu de temps après l'expiration d'un ultimatum de la Corée du Nord, qui avait menacé sa soeur-rival d'une "guerre totale" si elle ne cessait pas sur-le-champ ses opérations de propagande. En prévision de l'heure dite (08H30 GMT), l'armée du peuple coréen (KPA) avait assuré que ses unités déployées à la frontière s'étaient placées "en état de guerre", prêtes à riposter si Séoul n'obtempérait pas. Des mouvements d'unités d'artillerie ont été signalés au Nord, tandis que des avions de chasse américains et sud-coréens avaient effectué des exercices de simulation de bombardement à la mi-journée selon l'agence sud-coréenne Yonhap, citant des sources militaires.