La Seor est en passe d'informatiser ses réseaux de sorte à permettre à ses clients de relever à temps le niveau de leur consommation d'eau. La Société des eaux fait face à des difficultés financières en raison du non-paiement par les abonnés de leurs redevances. Si cette entreprise algéro-espagnole ambitionne d'exploiter davantage ses installations en développant ses réseaux d'alimentation, les mauvais payeurs remettent en cause les plans de la Séor. Ladite société met à l'index ces derniers. Plusieurs milliers parmi eux renvoient la balle à l'entreprise de gestion des eaux, l'accusant de ne pas expédier à temps les factures de consommation. Cette jeune entreprise, née dans le cadre de la fusion de l'Algérienne des eaux et la société espagnole Agbar, est en passe de mettre en place plusieurs mécanismes en informatisant ses réseaux de sorte à permettre à ses clients de relever à temps le niveau de leur consommation d'eau. Une autre entreprise, pas des moindres, vit, elle aussi, au rythme des attaques de tout acabit. Il s'agit de la Sonelgaz qui fait état dans ses derniers bilans du montant de 13.6 milliards de dinars soit celui des créances impayées. La grosse facture des impayés est détenue par les deux grandes communes de la wilaya d'Oran, à savoir Oran-ville et Bir El Djir. Leurs créances sont arrêtées au montant de 600 millions de dinars représentant les consommations des foyers des deux communes. Les administrations de celles-ci enregistrent des impayés de l'ordre de 336 millions de dinars. Ce n'est pas tout. Les PME, implantées dans ces deux communes, se mettent également de la partie. S'agissant de mauvais payeurs, leurs redevances s'élèvent à 56 millions de dinars. Idem dans la commune et zone industrielle d'Es Senia. Le montant des factures impayées dépasse 87 milliards de centimes. En clair, 26 milliards de centimes constituent le dû à recouvrir auprès des ménages tandis que les 52 milliards de centimes restants constituent les redevances des entreprises et administrations de ladite commune. Les pertes sont de plus en plus sèches pénalisant fortement l'entreprise qui aspire à se développer au mieux de ses investissements. Dans cette politique récemment avalisée, la Sonelgaz vise la réalisation de ses projets en les finançant à partir de ses recettes. Quoi que l'on continue à dire que le piratage de l'énergie connaît un net recul, cependant s'alimenter illicitement en énergie électrique n'est pas une mission impossible dans la wilaya d'Oran. Les agressions perpétrées sur les réseaux d'alimentation en électricité sont innombrables. Dans ses bilans du mois de juillet dernier, la Sonelgaz fait état de près de 1000 kilowatts d'énergie piratés. Les pertes financières provoquées par ce phénomène s'élèvent à 13.6 milliards de dinars. Outre les campagnes de sensibilisation, la Sonelgaz est en passe d'actionner la machine judiciaire contre les consommateurs récalcitrants. D'autant que le piratage de l'électricité constitue un délit sévèrement réprimé par la loi. Jusque-là, pas moins de 1200 dossiers, comprenant tous les dépassements perpétrés contre l'entreprise, sont en attente d'être définitivement tranchés par la justice. Suivant leurs rapports, les agents de l'entreprise ont été accablants dans leurs conclusions en relevant toutes les atteintes portées au réseau d'alimentation en énergie. En plus des branchements illégaux, les contrôleurs de la Sonelgaz ont été stupéfaits en découvrant des compteurs arrachés alors que d'autres étaient bloqués. En tout, apprend-on, pas moins de 140 sites sont infectés par la piraterie qui continue à prendre de l'ampleur.