Il a exprimé les remerciements du gouvernement français «pour le soutien apporté par l'Algérie à la préparation de la Cop 21 qui est la priorité absolue de la diplomatie mondiale», a indiqué M.Emié. L'ambassadeur de France à Alger dans la préparation de la Conférence mondiale sur le climat qui se tiendra en novembre et décembre prochains à Paris (Cop 21). «J'ai exprimé à monsieur le ministre les remerciements du gouvernement français pour le soutien apporté par l'Algérie à la préparation de la Cop 21 qui est la priorité absolue de la diplomatie mondiale», a indiqué M.Emié à l'issue d'une audience avec le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri. M.Emié a salué aussi la contribution algérienne «qui est un pas majeur et témoigne de l'engagement (de l'Algérie) et de sa prise de conscience remarquable des contraintes du réchauffement climatique». «Cette contribution est ambitieuse et spectaculaire et elle va dans le sens de l'avenir et de la protection de notre planète», a-t-il ajouté. M.Nouri a indiqué, pour sa part, que les autorités algériennes et françaises travaillaient ensemble pour que cet évènement soit une réussite. «Nous avons fait le point sur cette contribution algérienne qui a été présentée début septembre à Bonn», a-t-il ajouté. La contribution de l'Algérie à la 21e Conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21, Paris, 30 novembre-11 décembre 2015) a été remise au secrétariat de la Convention le 4 septembre. Cette contribution affiche les ambitions de l'Algérie pour la période 2020-2030, en termes d'adaptation face aux changements climatiques et d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et les actions sous-jacentes, notamment en matière d'efficacité énergétique, de promotion de l'utilisation des énergies renouvelables. Par ailleurs, les deux parties ont également discuté de l'état des projets de partenariat réalisés en coopération avec l'Agence française de développement (AFD), en présence de son directeur général à Alger, Roger Goudiard. Les représentants de 57 pays se sont retrouvés au début du mois en cours à Paris pour deux jours de consultations informelles destinées à accélérer le rythme des négociations en vue d'un accord contre le réchauffement mondial, espéré en décembre. Cette session se tient en marge des pourparlers officiels dans le cadre de l'ONU, dont un nouveau round s'est achevé vendredi à Bonn sans avancée réelle sur le texte de négociation, laissant toujours un large éventail d'options sur la table. «Il nous reste moins de trois mois avant le début de la COP» (la conférence de Paris sur le climat, censée aboutir à un accord mondial contre le dérèglement climatique), a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en ouvrant la réunion. 57 pays, notamment les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, ont répondu à l'invitation de la France, futur hôte de la COP, pour cette deuxième session informelle et restreinte en deux mois dont 37 ministres de l'Environnement ou des Affaires étrangères.