Les autorités de transition burkinabé ont procédé à de nouvelles arrestations, essentiellement des civils, lundi soir à Ouagadougou, dans le cadre de l'enquête ouverte après le putsch manqué de l'ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP), promettant aussi la tenue prochaine d'élections, initialement prévues le 11 octobre mais reportées à cause du coup de force. Il s'agit du deuxième vice président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir), Léonce Koné, et du président de l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) Herman Yaméogo. "M. Koné, loin de condamné le coup de force opéré par le général Gilbert Diendéré, l'avait justifié, expliquant qu'il résulte de la mauvaise conduite de la transition entamée depuis la chute de l'ancien président Blaise Compaoré", ont ajouté ces sources.