Cette nouvelle ligne sera opérationnelle à compter du mois de mars de l'année prochaine. Après Alger, c'est au tour de la deuxième capitale du pays, Oran, de lui emboîter le pas en investissant localement dans le domaine du transport maritime. En effet, se rendre d'Oran à sa corniche en empruntant le bateau est désormais possible. C'est ce qu'a affirmé le directeur régional de l'Entreprise nationale maritime du transport de voyageurs, Latrache Adessamad. Il a expliqué que «cette nouvelle ligne sera opérationnelle à compter du mois de mars de l'année prochaine». Il explique que «le recours à un tel moyen de transport vient en appoint en désengorgeant la situation de blocage répétitif qui frappe les routes qui lient les localités côtières situées dans la partie ouest de la wilaya d'Oran». Plus de 600 passagers seront embarqués à chacun des départs devant démarrer du port d'Oran pour rallier le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Türck et vice versa. Toutes les dispositions ont été prises à l'effet d'aménager les quais devant servir de lieux d'accostage du bateau devant lier les deux villes, Oran et Aïn El Turck. Le premier quai sera mis en place en le juxtaposant avec le port de pêche d'Oran. Idem dans la localité d'Aïn El Turck, un autre quai, devant accueillir les bateaux venant d'Oran-ville. Les travaux seront lancés dans les tout prochains jours. Ces deux aménagements, tel qu'expliqué par la même source, seront dotés de toutes les commodités et les équipements nécessaires allant des guichets de réservations jusqu'aux salles d'attente, salles d'embarquement, sanitaires, etc. «La tarification de la trajectoire, qui sera à la portée de toutes les couches sociales, n'est pas encore arrêtée», a-t-on expliqué. En hiver ou encore pendant la saison estivale, emprunter la route de la corniche inférieure liant Oran à Aïn El Turck constitue un véritable casse-tête vu les bouchons qui se constituent dans plusieurs tronçons. De tels bouchons sont souvent à l'origine des accidents de la circulation aux dégâts souvent irrémédiables. L'option prise pour l'ouverture de ladite liaison maritime porte dans ses dimensions le développement du secteur du tourisme sachant que la ville d'Oran constitue l'un des premiers pôles touristiques importants soutenus par l'Etat en lui accordant tant de projets visant essentiellement le développement touristique. La station balnéaire d'Aïn El Türck, tout comme la ville d'Oran, notamment dans sa partie est, regorge d'importantes infrastructures touristiques, de considérables sites aussi bien touristiques qu'historiques attirant des touristes locaux et ceux du monde entier aussi bien pendant la saison estivale que durant le reste de l'année. Le somptueux site des Andalouses constitue la Mecque des visiteurs se rendant dans la deuxième capitale du pays, El Bahia. Idem pour le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck qui est connue pour ses somptueuses boîtes de nuit et les sables fins des plages de Saint-Germain, la Grande Plage, les Dunes, etc. Cette localité continue à attirer les visiteurs et autres touristes en quête de détente et de farniente. Les bilans de chaque année attestent une telle réalité. En dépit de toutes les incommodités provoquées par les problèmes de circulation, les plages de la wilaya d'Oran ont, durant la saison estivale de 2015, accueilli plus de 16 millions d'estivants Le grand «boom» a été enregistré durant le mois d'août, c'est-à-dire juste après le mois sacré du Ramadhan. Durant ce mois, plus de 12 millions d'estivants et autres touristes se sont rendus dans les sables fins des plages de la deuxième capitale du pays. «A la faveur de cette trouvaille, la ligne maritime Oran-Aïn El Türck, le nombre de touristes et d'estivants explosera de plus en plus à partir de l'année 2016», mise-t-on, expliquant également que «les populations locales seront les premières bénéficiaires dudit moyen de transport en les soulageant du diktat des clandestins et autres problèmes de circulation».