Le Salon du livre est une occasion, non seulement pour les écrivains confirmés de dédicacer leurs livres et rencontrer leurs lecteurs, mais c'est aussi une aubaine pour ceux qui atterrissent dans l'arène littéraire pour la première fois, d'effectuer leur sortie publique. C'est le cas d'une très jeune romancière qui vient de publier son premier roman chez les Editions Tafat. Elle a choisi le pseudonyme de Hiba Tayda et le titre de «Un slow avec le destin» pour son récit, écrit dans une langue française agréable et sans fioritures. Hiba Tayda a animé une vente-dédicace avant-hier au stand des Editions Tafat. Ce moment a été historique pour elle car c'est la première fois de sa vie qu'elle visite le Sila puis rencontre le public en tant qu'écrivaine. Hiba Tayda est une femme qui est née et a grandi dans le Djurdjura, plus exactement dans la région de M'Chedellah dans la wilaya de Bouira. Actuellement, nous a-t-elle confié, elle enseigne le français dans un collège de M'chedellah et elle continue d'écrire pour le plaisir. Sa passion pour l'écriture romanesque est née après qu'elle ait lu des centaines de romans et ce dès sa tendre enfance, raconte-t-elle. Le premier livre qu'elle a lu jusqu'à la fin, c'était «Boule de suif» de Guy de Maupassant qui a paru facile d'approche pour la petite fille qu'elle était. Depuis, elle lit une quinzaine de romans par mois. «J'écris pour le plaisir. C'est pour moi une nécessité impérieuse. Quand je n'écris pas, je sens qu'il y a quelque chose d'important qui me manque», a-t-elle conclu.