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"Pourquoi je refuse de chanter en Algérie"
IDIR EXPLIQUE SA POSITION
Publié dans L'Expression le 03 - 11 - 2015

Idir lors de son passage à Radio Tizi Ouzou
Le chanteur estime que pour être des Algériens à part entière, tamazight doit être officielle.
Après 40 années d'exil, le chanteur Idir a annoncé hier sur les ondes de Radio Tizi-Ouzou qu'il ne chantera pas pour le public kabyle avant l'officialisation de la langue amazighe. Une décision que le chanteur a prise pour exprimer son désir de voir sa langue maternelle accéder aux mêmes droits que la langue arabe, avait-il expliqué à notre confrère de la Radio, Arezki Azzouz. Ce principe de revendication de l'officialisation de tamazight se posait déjà pour l'artiste dès le début de sa carrière aux aurores des années 1970.
Le retour d'Idir en Algérie a été également l'occasion de révéler officiellement la sortie de son nouvel album en avril de l'année prochaine. Un travail auquel, ajoutait-il, prenaient part de grandes figures de la chanson française comme Charles Aznavour, Maxime Le Forestier, Bernard Lavilliers et Patrick Bruel. Pour confirmer davantage son attachement à l'officialisation de tamazight, Idir précisait que la sortie coïncidera avec la célébration du Printemps berbère, le 20 avril.
En fait, le jeune public algérien n'a jamais eu la chance de voir Idir sur une scène, hormis les vidéos de ses galas en France. Une séparation de quatre décennies qui a sans nul doute impacté sur le chanteur. Il est certain que lui aussi doit ignorer pas mal de choses sur ce jeune public, notamment ses goûts musicaux. Malgré cette situation, des chansons inoubliables d'Idir sont fredonnées par les jeunes du bled. Une rencontre avec ce jeune public qu'Idir conditionne par l'officialisation de tamazight. L'attente pourrait être courte mais pourrait aussi s'allonger indéfiniment.
Notons enfin qu'Idir fait partie d'une génération qui a porté loin sur les continents la chanson kabyle. Ces années-là ont vu aussi la naissance de groupes légendaires à l'instar d'Igoudar. Des artistes de renom comme Brahim Izri, Sofiane, Meziane Rachid. La bonne étoile de la chanson kabyle de cette époque-là était aussi d'avoir coïncidé avec l'émergence d'une génération de poètes inégalée qui ont donné des ailes à la langue kabyle. Idir a été justement bercé de cette poésie et beaucoup de ses chansons l'attestent. De nombreux textes chantés par Idir sont de Ben Mohamed et d'autres de Meziane Rachid, et plein d'autres.
Enfin, rappelons qu'Idir, lors de son passage à la Radio nationale, a eu le mérite de mettre au clair des positions que certains médias tentaient de lui coller. Sa condition de ne chanter en Algérie que si la langue amazighe est officialisée est une expression on ne peut plus claire de l'attachement à son pays auquel espère de toutes ses forces recouvrer sa vraie identité. D'ailleurs, et pour preuve, Idir estime que pour être des Algériens à part entière, tamazight doit être officielle.


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