Les Etats-Unis ont fait part jeudi de leurs craintes de voir de nouvelles violences au Burundi après l'ultimatum posé par le président Pierre Nkurunziza, qui a demandé aux insurgés de se rendre avant le 7 novembre. Pierre Nkurunziza a donné lundi cinq jours aux insurgés qui ont pris les armes dans le cadre de la contestation de son troisième mandat pour rendre les armes, "un dernier appel" pour tenter de mettre fin à des mois de violences. L'annonce fin avril de la candidature de M. Nkurunziza à un troisième mandat a plongé le Burundi dans une grave crise politique émaillée de violences. L'opposition, la société civile et une partie du camp présidentiel jugent ce nouveau mandat contraire à la Constitution et à l'Accord d'Arusha ayant mis fin à la guerre civile (1993-2006).