La formule a l'avantage de réduire les charges de l'Etat qui débourse pas moins de 2 millions de DA pour un logement de type participatif. La formule d'aide au logement rural suscite beaucoup d'engouement auprès des citoyens de la basse Kabylie. Destinée à fixer la paysannerie dans son milieu naturel en lui offrant un minimum de commodités sur place et en limitant ainsi l'exode rural qui se traduit par la saturation des milieux urbains, la formule d'aide au logement rural reste la plus prisée à Béjaïa. Les programmes d'aide à l'autoconstruction rurale, subventionnés par le Fonal, sont les seuls qui réalisent aujourd'hui des avancées. Toutes les autres formules (Social, Rhp, Lpa, Aadl, coopératives...) sont quasiment gelées, faute d'assiettes foncières conséquentes. Depuis 1994 à ce jour, des dizaines de milliers de nouvelles maisonnettes ont été construites grâce au concours du Fonal. La formule a l'avantage de réduire les charges de l'Etat qui débourse pas moins de 2 millions de DA pour un logement de type participatif. L'aide publique au logement rural suscite un grand engouement à Béjaïa à telle enseigne que la wilaya n'écarte pas l'éventualité, pour en satisfaire la demande, de ponctionner une partie de son programme destiné au logement social participatif pour le consacrer à cette formule qui a l'avantage de réduire les charges de l'Etat qui débourse pas moins de 2 millions de DA pour un logement de type participatif, contre 0,7 million de DA pour celui produit en zone rurale et qui permet de conforter l'action de l'Etat dans la revitalisation de l'arrière-pays, seul à même de permettre la fixation des populations dans leurs lieux de résidence et de juguler l'exode. La wilaya de Béjaïa a bénéficié, dans ce cadre, d'un programme global de l'ordre de 21.157 logements, mais dont la concrétisation souffre de beaucoup de lenteurs. A ce jour, la wilaya «traîne encore des restes à réaliser antérieurs à l'année 2005, insérés alors dans le programme communément appelé Fonal». Beaucoup de résolutions ont été arrêtées pour les programmes en cours ou futurs, afin de permettre à la wilaya de faire bénéficier le maximum de postulants et d'aller vite dans la réalisation, a-t-on rappelé. Par-delà la levée des contraintes déjà recensées, l'effort retenu est désormais de réduire les circuits et les délais de traitement des dossiers et surtout renforcer les mesures de facilitation, inhérentes au déblocage des tranches d'aides prévues. Si la formule demeure fortement prisée, il reste que les bénéficiaires souffrent de nombreuses insuffisances une fois leurs bâtisses achevées. Il s'agit notamment du raccordement aux réseaux électriques, celui de l'eau potable, l'assainissement et les réseaux d'accès. Construite sur des propriétés jouxtant les villages, ces nouvelles demeures attendent des années pour pouvoir servir d'habitations dans les conditions requises. Ce sont hélas les couacs qui découlent de cette formule. La SDE, les communes ne s'accrochent pas au rythme des réalisations et c'est à ce niveau qu'il convient d'intervenir pour favoriser davantage cette formule aux multiples avantages.