Les Occidentaux s'alarment de la montée en puissance de l'organisation Etat islamique (EI) en Libye, une menace directe pour l'Europe et l'Afrique, mais excluent toute intervention tant que le chaos prévaudra dans ce pays. "La Libye risque d'être la prochaine urgence", a mis en garde le président du Conseil italien, Matteo Renzi, quelques jours après les attentats de Paris et l'intensification des frappes aériennes contre l'EI en Syrie. Cette ex-colonie italienne, plongée dans la guerre civile depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, devient "clairement un pôle d'attraction à mesure que la Syrie est plus compliquée d'accès", souligne-t-on de source gouvernementale française