Cette libéralisation est dictée par les accords d'association avec l'UE et l'adhésion à l'OMC. Le ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, a remis sur le tapis la loi sur les hydrocarbures. Intervenant lors de l'ouverture du séminaire sur le nouveau partenariat économique France-Algérie et les moyens de renforcer les relations entre les deux pays, et devant un parterre de chefs d'entreprise, de responsables d'établissements financiers français et d'hommes d'affaires des deux pays, en présence de l'ambassadeur d'Algérie en France, le grand argentier du pays a déclaré: «Le gouvernement va remettre sur le métier le projet de loi sur les hydrocarbures parce que nous avons atteint la conviction que nous avons besoin sinon de capitaux extérieurs, du moins d'expertise extérieure pour faire un développement ordonné des immenses potentialités pétrolières et gazières de l'Algérie.» Benachenhou a reconnu, certes, l'expérience dont jouit Sonatrach, mais a reconnu sa limite dans le domaine de l'investigation. «L'Algérie a un opérateur national (Sonatrach) expérimenté, réputé», a-t-il déclaré avant de reconnaître «mais, néanmoins qui n'a pas toutes les capacités techniques pour faire un développement entendu et nécessaire pour l'avenir de l'entreprise». Sur sa lancée, le ministre des Finances a signalé que l'Algérie est sur le point d'ouvrir le capital de trois banques publiques. «Nous avons atteint la conviction que face à un marché extrêmement dynamique, les banques publiques n'ont pas encore tous les métiers, toute l'expertise pour aller de l'avant», a justifié Benachenhou. Pour ce dernier, «cette libéralisation est aussi portée dans l'accord d'association avec l'Union européenne et la libéralisation sera également portée par la conclusion de l'accord d'adhésion à l'OMC». En matière de finances publiques, M.Benachenhou a souligné, que «l'Etat n'a pas à loger tous les Algériens», estimant à 11 millions de dollars l'épargne des ménages.