«Les dates des examens du baccalauréat et du BEM seront annoncées dans une dizaine de jours» L'examen du BEM était initialement prévu du 7 au 9 juin 2016 et celui du baccalauréat du 12 au 16 juin 2016. La ministre de l'Education nationale, Nouria Bengheb-rit, a annoncé jeudi à Alger que les examens du baccalauréat et du brevet d'enseignement moyen (BEM) interviendront avant le mois de Ramadhan. Le ministère de l'Education nationale a décidé d'«introduire des modifications au calendrier des examens, notamment du baccalauréat et du brevet d'enseignement moyen (BEM)», a précisé Mme Benghebrit dans une déclaration à la presse en marge de sa rencontre avec les syndicats du secteur, assurant que ces examens «interviendront avant le mois de Ramadhan». Le ministère a «souhaité arrêter les dates de ces examens en coordination avec les partenaires sociaux représentés par les syndicats du secteur et les associations de parents d'élèves par la mise en place d'un groupe de travail ad hoc opérationnel dès aujourd'hui (jeudi)», a souligné la ministre. «Les dates des examens du baccalauréat et du BEM seront annoncées dans une dizaine de jours», a affirmé Mme Benghebrit, précisant que les propositions d'ores et déjà formulées en ce sens seront étudiées dans le cadre du groupe de travail. La ministre a appelé les enseignants et les partenaires sociaux à «veiller au bon déroulement des cours des deuxième et troisième trimestres et à l'achèvement des programmes à travers tous les établissements». Mme Benghebrit a précisé que cette décision faisait suite aux demandes incessantes en ce sens des candidats au baccalauréat. L'examen du BEM était initialement prévu du 7 au 9 juin 2016 et celui du baccalauréat du 12 au 16 juin 2016. Au sujet de la gestion des oeuvres sociales de l'éducation, la ministre a affirmé que 58 articles du projet de décision définissant le mode de gestion des oeuvres sociales ont été amendés. Elle a indiqué que trois ans après la promulgation de la décision définissant le mode de gestion des oeuvres sociales, les syndicats du secteur relèvent «des dysfonctionnements». Elle a estimé que l'administration «ne voit pas d'inconvénient dans la révision du mode de gestion des oeuvres sociales», soulignant l'engagement du ministère à «respecter les décisions de cette commission». A défaut d'une solution consensuelle, le ministère poursuivra son action et organisera d'autres rencontres pour régler tous les problèmes liés à ce dossier», a-t-elle soutenu. S'exprimant sur cet épineux dossier des oeuvres sociales, les syndicats du secteur de l'éducation ont appelé à la nécessité de «rationaliser» les dépenses des oeuvres sociales du secteur et d'en consacrer 80% aux activités de solidarité au lieu des loisirs et du tourisme. Le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (Fnte), Ferhat Chabekh a insisté, lors d'une réunion avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit sur l'impératif de consacrer 80% des ressources du fonds des oeuvres sociales aux activités de solidarité dont les aides et les primes allouées aux soins, au mariage, à la circoncision et aux sinistres naturels, au lieu de les affecter aux loisirs et au tourisme». Le président de l'Union nationale du secteur affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), Belamouri Laghaydh a appelé à transférer la gestion des fonds des oeuvres sociales du niveau central au niveau de wilaya. Le coordonnateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane a proposé le recours «à la gestion décentralisée» des fonds des oeuvres sociales, en accordant de larges prérogatives aux commissions de wilaya, afin de garantir davantage de «transparence» et un contrôle «minutieux» des fonds et des dépenses. Le secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement primaire (Snapep), Mohamed Hmidat, a souligné la nécessité de consacrer les fonds des oeuvres sociales des travailleurs de l'éducation aux activités de solidarité sociale au lieu «du tourisme et des loisirs». Le secrétaire national chargé de la communication du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur de l'éducation (Cnapest), Messaoud Boudiba a pour sa part estimé nécessaire de définir les prérogatives de la commission nationale et des commissions de wilaya élues par les travailleurs du secteur, notamment en matière de conclusion de transactions et d'accords. Le chargé de la communication de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), Messaoud Amraoui a indiqué que son syndicat avait proposé de définir les prérogatives des commissions élues dont celles du président de la commission nationale. Le secrétaire général du Syndicat national des corps communs et des professionnels de l'Education nationale (Cnccopen), Sid Ali Behari, a déploré l'exclusion de cette catégorie des commissions de la gestion des oeuvres sociales.