img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P160208-16.jpg" alt=""Notre génération a fait ce qu'il fallait"" / Un message qui en dit long sur ce «conflit» générationnel. En 2012 déjà, le président Bouteflika avait annoncé la fin du règne de la légitimité historique. Pour le président Bouteflika, cest une conviction: sa génération a fait ce qu'il fallait faire et avec les moyens qu'elle avait. «L'Algérie d'aujourd'hui, n'est plus celle des années 1990.» «Notre génération a la conviction d'avoir fait ce qu'il fallait faire, au moment où il fallait le faire et avec les moyens qui s'offraient à elle», a indiqué le chef de l'Etat dans un message lu par le président du Parlement, Abdelkader Bensalah, à l'issue de l'adoption de la loi portant révision de la Constitution. Un message qui en dit long sur ce «conflit» générationnel. En 2012 déjà, le président Bouteflika avait annoncé la fin du règne de la légitimité historique. Estimant que la démocratie en tant que culture est un édifice toujours inachevé, mais sans cesse rénové, il appartient donc aux nouvelles générations d'apporter leur contribution à cette construction. Abordant le vote de cette nouvelle Constitution par les deux chambres du Parlement, Bouteflika a qualifié cette adoption d'étape «historique porteuse d'avancées démocratiques irrévocables» pour le peuple algérien et la nation. Il souligne cependant le fait que certains parlementaires ont voté contre et d'autres ont préféré s'abstenir «Cest un signe qui atteste de la vitalité de notre jeune démocratie et la dynamique constante qui la fait vivre». Pour le chef de l'Etat, cela n'enlève pas le caractère historique de l'événement puisque a-t-il dit, l'Algérie «vient d'écrire une nouvelle page de son histoire politique et constitutionnelle», ajoutant qu'«une ère prometteuse s'ouvre aujourd'hui pour notre peuple, une ère marquée par des conquêtes démocratiques substantielles et illustrée notamment par des acquis irréversibles visant la préservation des constantes nationales et des principes fondateurs de notre société». Le président de la République a indiqué que le processus des réformes engagées «n'est évidemment pas une fin en soi», mais il permet à la société algérienne «de passer d'une étape politique et constitutionnelle déterminée, à une autre étape qualitativement meilleure tout au long de la construction d'une société fondée sur les valeurs républicaines et les principes démocratiques». Le président de la République a indiqué que «les termes de cette consécration constitutionnelle, s'agissant des composantes fondamentales de notre identité que sont l'Islam, l'Arabité et l'Amazighité, stipulent que l'Etat oeuvre désormais et constamment à la promotion et au développement de chacune d'entre elles, marquant ainsi le souci de préserver la profondeur et la spécificité qui les caractérisent». La révision a aussi pour objectif «le renforcement des attributions du Conseil de la Nation en lui conférant le droit d'initiative et d'amendement dans le domaine législatif» et «en conférant à l'opposition politique un statut constitutionnel, ce qui immanquablement contribuera à insuffler une nouvelle dynamique à nos institutions constitutionnelles», a-t-il relevé. Il s'agit aussi d'élargir «l'espace des droits et libertés du citoyens, en consolidant l'Etat de droit par notamment la rénovation de la fonction de contrôle aussi bien du Parlement sur l'action gouvernementale que du Conseil constitutionnel, et enfin, à l'approfondissement de l'indépendance de la justice». Par ailleurs, M. Bouteflika a salué «le sens élevé de responsabilité» des membres du Parlement, toutes tendances politiques et courants idéologiques confondus, suite à l'adoption de la loi portant révision de la Constitution. Le chef de l'Etat a relevé que le Parlement, en adoptant à une large majorité le projet de loi, marque, ainsi, son «entière adhésion», en sa qualité de représentant de la nation, «aux conquêtes démocratiques que ce nouveau texte ambitionne de réaliser». «Cependant, si un constat s'impose, à l'évidence, c'est celui qui atteste, la vitalité de notre jeune démocratie et la dynamique constante qui la fait vivre», a-t-il dit. «En effet, si un certain nombre de parlementaires ont voté contre le projet et que d'autres ont préféré s'abstenir, cela ne peut être que révélateur d'un Parlement qui fonctionne au rythme d'une démocratie pluraliste, un Parlement librement choisi par le peuple pour exprimer sa volonté et reflétant la diversité des courants d'idées et d'opinions qui animent notre société», a ajouté le président de la République.