Cette exigence, aux yeux du MSP, doit être la priorité des réformes politiques de l'année 2005. Le vice-président du Mouvement social pour la paix n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer le maintien de l'état d'urgence et dire que l'Algérie a raté une chance inouïe. Selon Menasra, l'état d'urgence est une entrave aux libertés individuelles. «Il n' y a pas de liberté, ni d'expression ni politique avec le maintien de l'état d'urgence» a affirmé, hier, M.Abdelmadjid Menasra. Pour le vice-président du Mouvement social pour la paix «la levée de l'état d'urgence doit être pour la priorité des réformes politiques au cours de l'année 2005». Intervenant, hier, lors d'une session politique sous le thème «Bilan et perspectives», M.Menasra a apostrophé les pouvoirs publics afin qu'ils justifient le maintien de l'état d'urgence. Pour Menasra «les pouvoirs publics ne cessent de déclarer que la situation sécuritaire s'est nettement améliorée». «Alors quelle est la raison de ce maintien?» s'est-il interrogé avant de préciser que «c'est à l'APN de décider du maintien ou de la levée de l'état d'urgence». Dans la foulée, Abdelmadjid Menasra n'a pas hésité à dénoncer le maintien de l'état d'urgence qui «freine la liberté d'expression, de création de partis politiques». Dans ce contexte, Menasra a souligné qu'il est impératif de revoir aussi bien le code sur les associations à caractère politique que le code communal et de wilaya «si l'on veut réussir les réformes politiques, économiques et sociales». Concernant l'éventuel remaniement du gouvernement, Ménasra a affirmé que «pour l'heure, aucune concertation n'a été abordée au niveau de l'alliance stratégique». Cependant une chose est sûre «le prochain gouvernement sera celui de l'Alliance présidentielle et non pas un gouvernement de compromis». Le message est clair.