Un départ imminent du coach de l'EN fait débat aujourd'hui, alors que certains sont convaincus par le mauvais timing, d'autres pensent que le Breton a failli dans sa mission et qu'il aurait dû déjà démissionner, dès le lendemain du match Algérie-Tanzanie. Le sélectionneur actuel des Verts ne communique plus aujourd'hui avec les médias algériens. Christian Gourcuff a donc décidé d'adopter à son tour un comportement que son prédécesseur franco-bosnien, avait adopté à l'égard de l'ensemble de la presse sportive nationale. Pour rappel, Vahid Halilhodzic, qui avait carrément «zappé» la presse algérienne pour des raisons presque similaires à celles qui caractérisent aujourd'hui les relations entre Gourcuff et l'ensemble de nos confrères, l'ex-sélectionneur de l'EN avait quitté son poste au terme du Mondial 2014, sans accorder la moindre déclaration aux médias algériens. Il faut dire que depuis la CAN 2013 complètement ratée par les Verts en Afrique du Sud, les rapports entre Halilhodzic et la presse algérienne s'étaient complètement détériorées car à cette époque, de très vives critiques s'étaient abattues de partout sur l'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire. Pis encore, lorsqu'en janvier 2014, alors que l'EN avait composté son billet qualificatif au dernier Mondial, les rapports entre Vahid Halilhodzic et Mohamed Raouraoua, l'homme fort du football algérien, s'étaient à leur tour sérieusement détériorés, suite notamment aux nombreuses interviews accordées à l'époque à plusieurs médias étrangers, par le technicien franco-bosnien. Par la suite, le président de la Fédération algérienne de football et Vahid Halilhodzic avaient fini par enterrer la hache de guerre, dans le seul intérêt des Verts qui préparaient le Mondial brésilien. Halilhodzic allait donc continuer sa mission en terre brésilienne jusqu'au mois de juillet 2014, alors que le nom du Français Christian Gourcuff comme probable futur successeur ne faisait plus de doute. Il est vrai qu'à la charge de Vahid Halilhodzic, l'ex-patron technique de l'EN était devenu au fil du temps de plus en plus «inaccessible» à l'égard des médias algériens, en adoptant volontairement un comportement jugé à l'époque à la limite du «méprisable» envers l'ensemble de nos confrères. Aujourd'hui, il semble bien que ce soit au tour de Gourcuff de prendre ses distances avec la presse sportive nationale, d'autant plus que l'actuel sélectionneur fait tout actuellement pour éviter les médias. Est-ce à dire que les deux derniers matchs amicaux livrés l'année passée au stade du 5-Juillet, contre la Guinée et le Sénégal, auraient finalement grandement contribué à la «cassure» en cours entre Christian Gourcuff et la presse nationale? Est-ce que finalement, le technicien Français aurait en fin de compte bel et bien pris la décision de quitter les Verts dès la fin de la double confrontation officielle algéro-éthiopienne? Il est vrai que depuis ce match retour remporté sur la Tanzanie sur le score très éloquent de 7 à 0, l'EN et notamment Gourcuff venaient d'infliger une cinglante réponse aux très nombreuses critiques qui n'ont pas manqué d'émaner de la part de tous ceux qui ont été, et sont d'ailleurs toujours contre le maintien de l'actuel sélectionneur. Un éventuel, et peut-être imminent départ de Christian Gourcuff qui fait débat aujourd'hui, tant il est vrai que certains sont convaincus par le très mauvais timing, alors que d'autres pensent que le Breton a failli dans sa mission, et qu'il aurait déjà dû démissionner, dès le lendemain du match Algérie-Tanzanie. Côté FAF, Raouraoua et l'actuel bureau fédéral ont pris le soin de ne point évoquer pour l'instant en réunion le départ, ou bien le maintien de Gourcuff, pour laisser place aux nombreuses habituelles et éternelles rumeurs, qui ont relégué totalement au second plan les deux importantes imminentes sorties officielles des Verts, qualificatives à la CAN 2017. Côté joueurs de l'EN, la plupart de nos capés sont pour le maintien de Christian Gourcuff. Lorsque Mahrez, et autres Brahimi, déclarent que depuis l'arrivée de Gourcuff, ils se sentent encore meilleurs que sous l'ère de Vahid Halilhodzic, l'opinion publique sportive nationale est dans son ensemble d'accord pour laisser en place l'actuel patron technique de l'EN, et que vient de mettre sur le même «piédestal» que le Corse Jean-Michel Cavalli, le président du MC Oran. Ahmed Belhadj, dit «Baba», cru bon de s'inviter à son tour à un débat qui dépasse largement l'actuel inexpérimenté en la matière, le jeune président des Hamraoua. Christian Gourcuff ne peut en aucun cas être «comparé» à son compatriote corse Cavalli. Sinon, il y a belle lurette que le Breton ne serait plus en poste. Il est donc très clair que le sujet récurrent relatif aux techniciens étrangers, et notamment ceux qui sont plus que jamais contre l'apport de sélectionneurs, autres qu'Algériens, continue d'alimenter les débats autour des Verts.