Lors d'une conférence de presse à Tizi Ouzou, le chanteur dévoilera son produit «Yennad wemgar» A la veille de la sortie de son nouvel album prévue, hier et à l'initiative de son nouveau producteur des éditions Izem, le chanteur poète Aït Menguellet a donné, avant-hier après-midi, une conférence de presse à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. En présence, donc, de M.Belaïd Djamane des éditions Izem et du journaliste Ahmed Ammour, compagnon de route du poète et en présence de plusieurs invités, Lounis a entamé la conférence pour expliquer les raisons de l'organisation de cette rencontre avec les journalistes qui répond comme il le dit au désir des responsables des éditions Izem d'innover en matière de communication et présenter ces produits aux différents médias pour faire leur promotion. L'artiste a fait écouter ensuite quelques extraits de son nouveau produit qu'il a interrompu par la suite à cause de la mauvaise qualité du son. Pour remédier à cela, le poète a bien fait de recourir à la lecture de ses poèmes, ce qui lui a valu quelques applaudissements dans la salle surtout lorsqu'il récitait les vers de la chanson intitulée Yennad wemgar dans laquelle il essaye d'attirer l'attention des auditeurs sur les maux qui rongent notre pays. Les questions des journalistes ont été axées sur les nouveautés que comporte ce nouvel album sur le plan musical et thématique. Si sur le plan musical, le poète semble être satisfait par les arrangements effectués par son fils Djaâfar avec l'introduction d'autres instruments tel que le oud, pour ce qui est de la thématique, Lounis s'est déclaré incapable de porter un jugement sur ce chapitre et laisse le soin aux «auditeurs pour dire si l'album apporte du nouveau sur ce plan-là». En répondant à une question sur le rôle social de l'artiste, Aït Menguellet s'est désolé du sort réservé à l'artiste qui «ne cesse d'être un fusible qu'après sa mort». A une autre question liée à l'actualité politique, à savoir la réconciliation nationale, Aït Menguellet a eu cette réponse ironique et combien significative dont lui seul a le secret en disant : «Pourquoi? Nous sommes fâchés? Si les gens qui sont fâchés se réconcilient, tant mieux!» Aït Menguellet a été, lors de cette conférence de presse, égal à lui-même avec la modestie, la sagesse et la discrétion qu'on lui connaît.