Le problème d'indisponibilité d'une eau répondant aux normes de consommation se pose avec acuité dans tous les quartiers de la ville de Boghni. A l'origine de cette situation incommodante pour la population, il y a ce choix effectué dans le passé consistant à alimenter les foyers en eau provenant de la source intarissable de Tinzer, mais non sans savoir que celle-ci est impropre à la consommation. En effet, toutes les analyses établies par les services de l'ADE ont fait état d'une eau présentant un degré de salinité très élevé, même si cela peut paraître un peu paradoxal du fait qu'elle jaillit des entrailles du Djurdjura. De ce fait, n'ayant pas d'autre choix, les ménages se retrouvent ainsi soumis à des contraintes presque quotidiennes, celles de ramener le liquide précieux des fontaines situées loin de leurs habitations. Au demeurant, bien que des tentatives de trouver la solution idoine à ce problème épineux aient été lancées par les autorités locales, aucune de celles préconisées n'a abouti. Et le meilleur exemple pour illustrer cet état de fait, et celui de l'opération de renforcement du réseau AEP de la ville en provenance de la nappe phréatique de Mechtras qui est devenue caduque en raison de l'insuffisance du débit d'eau fourni par les puits réalisés à cet effet. Ainsi, le programme préétabli par les responsables de l'ADE consistant à assurer deux fois par semaine la distribution d'eau potable dans tous les foyers, s'est vu totalement remis en cause. Enfin, du côté de l'APC, on préfère renouer avec les fontaines publiques pour alléger la souffrance des ménages. Pour cela, on parle de trois qui seront installées à différents endroits du périmètre urbain.