Les grands producteurs de pétrole se réunissent dimanche au Qatar pour négocier un gel de la production afin de dynamiser les prix, mais des divergences de fond entre l'Iran et l'Arabie saoudite menacent la conclusion d'un accord. Le vice-prince héritier d'Arabie, Mohammed ben Salmane, a réaffirmé, dans une nouvelle interview à Bloomberg publiée samedi, que le royaume ne gèlerait pas sa production de brut à moins que l'Iran n'en fasse autant. Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi est arrivé à Doha samedi pour la réunion Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole)/non-Opep, mais s'est refusé à toute déclaration. L'Iran, qui sort à peine d'un cycle de sanctions internationales liées à son programme nucléaire, a annoncé vendredi que son ministre du Pétrole Bijan Zanganeh ne se joindrait pas aux négociations auxquelles participera cependant le représentant de Téhéran à l'Opep.