La Coordination des travailleurs de l'éducation, ex-Sete, affiliée à l'Ugta s'est montrée hier mécontente de la situation qui prévaut dans le secteur et l'a fait savoir à travers une marche improvisée de son siège vers celui de la direction de tutelle avec la participation de plusieurs centaines de travailleurs. Le Sete, qui est devenu la Cetwb à la faveur de son dernier congrès tenu au début du mois, a fait hier sa première démonstration de force en investissant la rue afin d 'exiger «la levée de suspension de leur camarade, le renouvellement des contrats de 135 travailleurs recrutés en mai 2015 ainsi que la régularisation de 35 autres non payés depuis un an, l'assainissement des situations administrative et financière de l'opération des intégrations et de promotions des enseignants, la régularisation des omissions des enseignants partis en retraite, l'application des arrêtés d'échelon, l'indemnisation des ouvriers professionnels, la régularisation de l'IEP pour les ouvrières et les APS, la communication des listes des admis aux différents concours par voie d'affichage, la répartition équitable des listes des enseignants de chaque établissement, la régularité du versement de la paie et de la prime de rendement, l'étude des demandes de rapprochement, le règlement des conflits collectifs en suspens au niveau de certains établissements et la satisfaction de toute la plate-forme de revendications soumise à la tutelle». Selon Nordine Ben Mouhoud, actuel secrétaire général élu récemment, «la situation du secteur à Béjaïa doit rapidement s'améliorer pour éviter les mauvais jours faits de grèves et manifestations diverses». Il y va de l'intérêt des travailleurs et des élèves. La situation est intenable, estiment les syndicalistes de la Ctewb, qui marque ainsi un véritable retour en force après s'être légèrement éclipsé ces dernières années avec la montée des nouveaux syndicats. La CTE promet de revenir à la charge si des mesures ne sont pas prises dans les plus brefs délais.