Stage de recyclage des hommes en noir Mis au box des accusés, le président de la commission fédérale d'arbitrage de la FAF, Khelil Hammoum, a souvent, au cours de ses sorties médiatiques, défendu le corps arbitral tout en s'engageant à continuer à améliorer le secteur. Le niveau général de l'arbitrage au cours de la saison de Ligue 1 Mobilis 2015-2016, bouclée avant-hier, n'a pas fait l'unanimité, au moment où les responsables du secteur tentent tant bien que mal d'apporter des réformes pour un secteur de plus en plus contesté. Mis au box des accusés, le président de la commission fédérale d'arbitrage de la FAF, Khelil Hammoum a souvent, au cours de ses sorties médiatiques, défendu le corps arbitral tout en s'engageant de continuer à améliorer le secteur. «L'erreur est humaine, mais ce que je ne tolère pas, c'est lorsqu'elle est intentionnelle de la part du referee. Je reconnais qu'il y a eu des fautes, mais dans l'ensemble, j'estime que les jeunes arbitres mis dans le bain ont donné satisfaction, à l'image de Benbrahem, Boukhalfa, Bekouassa ou Arab pour ne citer que ceux-là. Il faut qu'ils continuent sur cette voie pour progresser et améliorer leur niveau», a-t-il indiqué. Plusieurs cas litigieux ont été signalés lors de l'exercice précédent, dont celui de la demi-finale de coupe d'Algérie entre le NAHD et l'USMBA (1-0). Dans cette rencontre, le NAHD a inscrit l'unique but peu avant la fin du match suite à une remise de jeu qui devait revenir à l'adversaire. La qualification de la formation algéroise a été très contestée par les gars de la Mekerra qui ont saisi la FAF et toutes les autres instances du football national dans l'espoir d'être rétablis dans leur droit, en vain. Quelques jours plus tard, le derby algérois entre le MCA et l'USMA (2-2) dans le cadre du championnat, n'est pas passé sans soulever un tollé chez les deux camps. Selon les spécialistes, l'arbitre de cette rencontre, Farouk Mial, a accordé deux buts, un pour chaque formation, alors qu'ils étaient entachés de fautes. Le 9 avril dernier, le président de la CFA, Khelil Hammoum, a estimé que l'amélioration du niveau de l'arbitrage algérien passait «inéluctablement» par la formation. Dans la foulée, l'ancien arbitre international et ex-président de la CFA, Belaïd Lacarne, a réagi en mettant en cause la qualité de la formation des arbitres en Algérie, imputant la responsabilité en particulier aux Ligues régionales et Ligues de wilaya, tout en appelant à professionnaliser l'arbitrage. «Ces Ligues disposent pourtant de moyens énormes, mais au lieu de former leurs arbitres, c'est la FAF qui se trouve dans l'obligation de les suppléer. Il est temps de professionnaliser l'arbitrage dans le pays, afin de se mettre au diapason du football mondial», a indiqué Lacarne qui avait démissionné de la CFA en 2014 pour être remplacé par Hammoum. Pour la première fois, la CFA a décidé au cours de la saison 2015-2016 de taire les désignations des arbitres pour «réduire davantage la pression sur leurs épaules et les mettre dans les meilleures conditions avant les matchs». En mars dernier, le président de la FAF Mohamed Raouraoua a réitéré au cours d'une réunion du bureau fédéral sa confiance à Khelil Hammoum.