Les marchés financiers accusaient toujours le coup vendredi dans l'après-midi, suite à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et l'onde de choc a traversé l'Atlantique pour atteindre Wall Street. La Bourse de New York a en effet ouvert ses portes sur un recul sévère (-2,16%) pour le Dow Jones et le Nasdaq (-3,78%), mais toutefois moins prononcé que celui des places européennes. La livre sterling au plus bas depuis 1985 et les Bourses européennes, massivement en berne étaient les principales victimes de cette journée noire, avec des chutes du même ordre de grandeur qu'au moment de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008. Au moment de l'ouverture de Wall Street, la Bourse de Paris perdait 7,5%, celle de Francfort près de 7% et celle de Londres près de 4%. Et le secteur bancaire était toujours en première ligne, Deutsche Bank s'effondrant de quelque 15%, Crédit Agricole de près de 14%, BNP Paribas de quasiment 17% et Société Générale de près de 20%.