Les habitants de la cité des Falaises d'Aïn-Taya (une trentaine de km à l'est d'Alger) n'ont eu de cesse, depuis quelque temps - deux ou trois années - de se plaindre de l'absence de l'éclairage public. A la tombée de la nuit, la localité qui surplombe la plage d'Aïn Taya est plongée en effet dans un noir angoissant rendant l'atmosphère de ce petit coin, autrefois joyeux, du tourisme local, de plus en plus oppressante. Les résidents craignent de ce fait la propagation de la délinquance, déjà signalée et doublement redoutée, notamment après la multiplication des cambriolages dont ont été victimes plusieurs familles. Autre danger, la prolifération des chiens errants et le danger que représente ce phénomène pour la sécurité des riverains sans que cela ne suscite la moindre réaction de la part des autorités locales. Plusieurs résidents ont tenté d'approcher vainement les autorités locales pour régler ce problème qui n'a que trop duré et qui a hélas transformé cette belle cité en une terre de fantômes.