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Le Annab d'or pour Maintenant ils peuvent venir
CLÔTURE DU 2E FESTIVAL INTERNATIONAL D'ANNABA DU FILM MEDITERRANEEN
Publié dans L'Expression le 15 - 10 - 2016

Salem Brahimi recevant son trophée de la part du ministre de la Culture
Le long métrage de Salem Brahimi, d'après le livre de Arezki Mellal, a également, été le récipiendaire du Prix de la Meilleure Interprétation masculine attribué à Amazigh Kateb, dont le jury a salué le fait qu'il ait «porté le film».
Le rideau est tombé sur la deuxième édition du Festival international du film méditerranéen de Annaba avec la cérémonie de clôture qui a été marquée par la présence du ministre de la Culture Azzeddine Mihoubi, du wali de Annaba Youcef Cherfa, du vice-président de l'APN Bahaddine Tliba et notamment de plusieurs autres responsables. Dans la catégorie long métrage c'est au film de Salem Brahimi, Maintenant ils peuvent venir que le Grand Prix Annab d'or a été attribué «à l'unanimité». Son acteur vedette, Amazigh Kateb quant à lui, a reçu le Prix de la Meilleure Interprétation masculine. S'agissant de son prix, M.Salem Brahimi confiera: «Le film a gagné des prix dans le monde, mais la joie ressentie quand on gagne un prix dans son propre pays, n'a rien à voir. C'est une joie qui est décuplée, je salue mon équipe algérienne qui m'a porté sur son épaule... Même si on vit l'avenir, une partie de notre pensée ne peut pas oublier la mémoire de ces gens-là. Des deux cents mille morts. On ne peut pas faire du commerce sur leur mémoire.» Amazigh Kateb a fait une prestation remarquée en recevant son prix. Il choisira contre toute attente de déclamer un poème marocain révolutionnaire en le dédiant à son public. Tous les jeunes de l'assistance répétaient derrière lui à l'unisson et c'était beau à voir. Le Prix Spécial du jury est allé au film italien Dustur de Marco Santarelli, tandis que le Prix du meilleur scénario a été attribué au très émouvant The idol de Hany Abu Assad de la Palestine, dont le film concourt pour les Oscars. La Palestine raflera un second prix avec la récompense du Prix de la Meilleure Interprétation féminine attribué à Maissa Abd Elhadi. S'agissant de la catégorie documentaire, le Prix du meilleur documentaire est revenu au poétique et vaporeux Samir dans la poussière de Mohamed Ouzine, alors qu'une Mention Spéciale du jury est revenue au Marocain Mahdi Bekkar pour son film Paris Massacre de Mahdi Bekkar dans la section court métrage, le Prix du Meilleur Court Métrage est revenu à Désolé de Harrat Abderrahmane, originaire de la ville de Annaba. Une Mention Spéciale du jury a été rendue à La pièce manquante de Hamidi Kada. La soirée a été émaillée par l'hommage rendu à de nombreuses personnalités du 7e art. Ahmed Bedjaoui d'abord, mister cinéma et universitaire; suivra un grand hommage à Ahmed Rachedi qui assurera avoir vu des films de qualité durant le festival. Pour sa part, la productrice française du film Maintenant ils peuvent venir, Michèle Gavras, a formulé sur scène le voeu de retourner en Algérie pour tourner un film. Elle recevra en cadeau un burnous de la part de la ville de Annaba. Son mari, le cinéaste Costa Gavras, a été honoré notamment pour son film Z qui a permis à l'Algérie de recevoir l'Oscar du meilleur film étranger en 1969. Enfin, un vibrant hommage a été rendu à Abbas Kiarostami, le célèbre réalisateur iranien disparu, il y a à peine deux mois, et la réalisatrice tunisienne Keltoum Bornaz. Saïd Ould Khelifa fera savoir: «On a assisté, une semaine durant, à de beaux films face à un public nombreux et passionné. Nous avons décidé de maintenir les ateliers de formation pour jeunes amateurs pour les prochaines éditions du festival. Nous allons créer un ciné-club et un club de formation professionnelle pour les métiers du cinéma», a-t-il annoncé. En effet, durant ce festival, l'un des points positifs de cette manifestation cinématographique aura été les ateliers encadrés dans plusieurs sections image/son, par différents formateurs tunisiens faisant partie de la Fédération des cinéastes amateurs de Kelibia. Si d'aucuns ont félicité l'effort consenti pour faire renouer la ville avec le 7e art et faire ramener le public dans les salles, il est fort déplorable que ce festival qui célébrait «l'humanité dans l'image», malgré toutes ses bonnes intentions et efforts, n'ait pas pu dépasser ce marasme de la mauvaise gestion et d'organisation que connaissent souvent nos festivals, malgré le prestige dont un tel événement doit se targuer. La politique de la dernière minute qui s'en est ressentie a entaché à un tel point le déroulement du festival, que certains invités, dit-on, ont boycotté la cérémonie de clôture». Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi a d'ailleurs relevé, dans son discours, l'absence des figures du 7e art, qui avaient orné les premiers rangs de la salle Azzedine Medjoubi lors de la soirée d'ouverture. Aussi, des films pourtant annoncés au programme n'ont jamais été projetés, soit pour retard de réception de la copie soit par manque de coordination et de communication entre le réalisateur, l'équipe du film et certains membres de l'organisation du festival, à tel point excédés, certains auraient décidé de retirer tout bonnement leur film. Parmi ces films touchés, on citera, Kindil El bahr de Damien Ounouri, The last of us du Tunisien Ale Edeine Slim, ou encore Tales of africa de Djilali Beskri pour ne citer que ceux-là. Des désagréments que le festival aurait pu éviter, à l'instar du film de Damien Ounouri dont la comédienne Adila Bendimered déplore la rencontre manquée avec le public annabi. Et c'est fort dommage. On n'omettra pas de signaler l'incompétence flagrante du chargé de presse qui n'a rien à voir avec ce métier.


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