Le Parlement libanais élit lundi un nouveau président de la république pour un mandat de six ans non-renouvelable, après un vide institutionnel de deux ans et demi. Le Parlement devrait porter à la magistrature suprême l'ex-général Michel Aoun. L'élection de ce chrétien maronite de 81 ans est le fruit d'un laborieux compromis entre les principales factions politiques, habituellement promptes à s'affronter sur tous les dossiers, notamment la guerre en Syrie qui a de fortes répercussions politiques et économiques sur le pays. L'ancien chef de l'armée est un allié du mouvement Hezbollah. Mais il a aussi reçu l'appui inopiné de l'ancien Premier ministre sunnite Saad Hariri, adversaire du Hezbollah au Liban.