Comme cette formation, tous les partis s'apprêtent à annoncer leur décision officielle de participer à cette compétition électorale. Le MSP tranchera aujourd'hui la question de sa participation ou non aux élections législatives prochaines, prévues au printemps prochain. Le parti de feu Mahfoudh Nahnah a tenu hier une session extraordinaire de son madjlis echoura. Prévue initialement au mois de décembre prochain, cette session devant plancher sur les échéances électorales prochaines, a été décalée pour permettre semble-t-il, à cette formation islamiste d'accélérer ses préparatifs en prévision des législatives. Le président du MSP, Abderazzak Makri, tiendra aujourd'hui, une conférence de presse pour annoncer cette décision. Le leader du MSP a tweeté récemment: «Il ne subsiste aucun doute que tous les partis politiques prendront part aux échéances prochaines, que Dieu nous vienne en aide.» «Les élections prochaines constituent un test non pas pour les partis politiques, mais pour le régime politique en place», a-t-il écrit sur son compte tweeter. D'après lui, «la situation du pouvoir se détériorera davantage devant la montée en puissance des revendications sociales sur fond d'une crise économique et financière aiguës». Pour Makri, «dans ces conditions, le non-recours à la fraude électorale et la tricherie politique sera l'issue de secours pour le régime, mais cela servira également l'action politique et le pays». Les leaders de quatre partis constituant la Coordination des libertés et de la transition démocratique(Cltd), dont le MSP, auxquels s'est joint Ahmed Benbitour, en qualité de personnalité politique, ont justifié la participation de leurs partis respectifs aux législatives prochaines. Il est souligné que «la participation de ces membres aux élections participe des mêmes objectifs ayant présidé à leur regroupement stratégique au sein de la Cltd», qui visent, selon eux «à protéger la nation algérienne contre les conséquences néfastes découlant de la logique, mentalité et pratiques du régime politique en place, qui reste la seule partie qui présente une menace et un danger pour la stabilité du pays». La coordination a réaffirmé, à l'occasion, sa détermination à poursuivre l'action politique commune dans le cadre de la plateforme de Mazafran. Comme le MSP, tous ces partis s'apprêtent à annoncer leur décision officielle de participer à cette compétition électorale, avant la fin de l'année en cours. En ce sens, le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdellah Djaballah annoncera sa décision de participer aux législatives durant le mois en cours. Quant à El Islah, El Binaa et Ennahdha, des partis d'obédience islamiste, ils se préparent déjà à établir des listes de candidatures communes au scrutin des législatives. Par ailleurs, contrairement aux partis de la Cltd, ceux regroupés au sein du Pôle des forces de changement, coordonné par Ali Benflis, semblent mettre un trait définitif sur les législatives prévues au printemps prochain.