Beaucoup d'activités sont pratiquées dans cet espace Le jogging, la marche, la pêche à la ligne, les randonnées hippiques, les pique-niques en famille...Autant d'activités y sont pratiquées. L'exécutif communal de Bouira veut récupérer un bien. Pendant les années 1990 et par mesure de sécurité, les pouvoirs publics avaient décidé de transférer la direction du parc du Djurdjura depuis Tikjda au chef-lieu de la wilaya. La mesure avait été prise après que l'un des «gardiens du temple», Guerri Messaoud, avait été enlevé et assassiné par les hordes intégristes. Le défunt, un gardien fonctionnaire de la direction, avait payé de sa vie son abnégation et son amour pour la nature. Le lieu choisi lors de ce transfert était le parc d'attractions limitrophe à la forêt Errich. Parce que la ville de Bouira manque crucialement de structures récréatives, les élus viennent d'exiger l'ouverture de ce parc au grand public surtout qu'il reste fermé à longueur d'année et n'est occupé que par quelques employés et leurs progénitures. La direction du parc occupe un pan des lieux qu'elle peut clôturer et isoler pour laisser le reste aux familles en quête de quiétude et d'air pur. Précisons aussi qu'aux alentours, il y a la forêt d'Errich. Après avoir été durant toute la décennie noire, un lieu de cache et de repli pour les terroristes, la forêt Errich située à la périphérie nord- ouest de la ville de Bouira s'étend sur plus de 55 ha. Elle est malheureusement le lieu de décès de 17 jeunes policiers de l'URS de Bouira en 1994, victimes d'une embuscade. Avec l'avènement de la paix et le retour de la quiétude, le lieu est devenu une destination quotidienne pour des milliers de jeunes et moins jeunes qui s'adonnent à diverses activités sportives. Poumon de la ville, la forêt Errich est aussi un lieu de villégiature où sont pratiqués le jogging, la marche, la pêche à la ligne, les randonnées hippiques, les pique-niques en famille...pour les besoins de ces animations, l'Assemblée communale a réservé un budget avoisinant les 7 milliards de centimes pour y aménager des kiosques, des tables et bancs, des pistes. La direction de la jeunesse et des sports a de son côté engazonné le terrain de football. Par un passé récent on avait annoncé l'arrivée d'un investisseur privé qui projetait de consentir 24 milliards de centimes dans un mégacentre de loisirs et de distractions s'étalant sur 4 ha où devaient être implantés deux lacs artificiels, des toboggans, des manèges, des autos-tamponneuses, des jeux... Un délai de 18 mois a été accordé à cette belle réalisation. Selon nos informations, l'investisseur aurait élu domicile en face du stade olympique Rabah-Bitat au centre-ville. La coopérative publique Safazaccar a été chargée de la gestion du reste de la forêt, les kiosques multiservice créés le long de ces pistes, des parcours de randonnées et du club équestre. Parce que la ville de Bouira, dans son développement, avance inexorablement vers les limites de cette forêt avec notamment la nouvelle Zhun des Belmahdi, les autorités et à leur tête le premier responsable ont instruit tout le monde de préserver ce patrimoine naturel en évitant d'empiéter sur le territoire agricole et forestier. Le wali a aussi exigé la nécessité de finir les travaux engagés pour permettre aux visiteurs plus de confort. Concernant l'impact des investissements, il est opportun de préciser qu'à l'occasion de la dernière session APW, M.Chérifi Mouloud avait initié une commission élargie aux élus et prônée par le SG pour étudier toutes les possibilités pour fructifier les entrées budgétaires de la wilaya. Les deux lieux peuvent alimenter les caisses de la commune.