Le club de l'ancestrale ville des Ponts, aurait ainsi dépensé à ce jour la bagatelle de plus de 200 milliards de centimes depuis l'avènement d'un championnat dit professionnel, sans avoir glané le moindre titre. Le club phare de l'antique Cirta est de nouveau en chute libre, et le dernier semi-échec essuyé le week-end dernier au stade Hamlaoui face à l'USM El Harrach (0-0), n'arrange guère la situation des Sanafir au niveau du classement actuel de la Ligue 1 Mobilis. Pour preuve, le Doyen de l'Est n'a engrengé pour le moment que 13 points, et après 12 journées, le CS Constantine est aujourd'hui loin de répondre aux attentes placées en lui par l'Entp, la nouvelle tutelle du ténor Constantinois. Pis encore, depuis plusieurs matchs, les Clubistes que drive désormais l'Espagnol Miguel Angel Vicario, sont devenus méconnaissables. Et pour corser le tout, plusieurs joueurs, et non des moindres, dont certains ont été recrutés au prix fort au cours de l'été dernier, risquent fort de quitter les Sanafir. Il est vrai qu'au terme des cinq dernières rencontres de championnat, le CS Constantine n'a pu glaner que deux points, et occupe désormais le lot des équipes directement concernées par la relégation. Le club de l'ancestrale ville des Ponts, aurait ainsi dépensé à ce jour la bagatelle de plus de 200 milliards de centimes depuis l'avènement d'un championnat dit professionnel, sans avoir glané le moindre titre. Les patrons actuels de l'Entp dont le siège est basé à Hassi Messaoud, viennent de nommer comme nouveau directeur général Abdelwahab Souissi, afin de faire le ménage au sein des Sanafir. Il n'en demeure pas moins qu'aux yeux des nombreux supporters clubistes, certains joueurs se sont avéré de véritables mercenaires, incapables de justifier leurs salaires, parmi les meilleurs de la Ligue 1. L'anarchie serait même devenue totale au sein du vestiaire clubiste, au point où certains éléments n'en feraient qu'à leur tête. En d'autres termes plus clairs, les derniers échos qui nous sont parvenus de la capitale de l'Est, ne sont guère reluisants, tant la situation actuelle a pris des proportions alarmantes pour les Sanafir. Depuis la dernière longue absence de Yacine Bezzaz, pour cause de blessure, et celle de Mourad Meghni que la ligue avait suspendu pour deux matchs, alors que l'ex-international algérien et ancien sociétaire de la Lazio de Rome continue d'en pâtir avec une vieille blessure, le CSC éprouve les pires difficultés pour retrouver son football. Malgré leur dernière victoire en date remportée au stade du 20-Août 1955 aux dépens du CR Belouizdad (2-1), les coéquipiers de Guerabis sont retombés dans leurs travers. Une chute libre en cours que tout le grand public constantinois cher aux Sanafir a du mal à comprendre, encore moins à accepter, à l'image du dernier accrochage qui s'est produit entre un supporter et l'attaquant Mohamed Amine Aoudia, tant ce dernier est resté complètement muet face à l'USM El Harrach. Le CS Constantine va de plus en plus mal, et devra impérativement réagir, au risque de subir une terrible désillusion dans le bas du classement actuel. Les Sanafir qui entrent en lice ce week-end en coupe d'Algérie, joueront les 32èmes de finale face à l'ASM Oran. Les Asémistes qui sont actuellement en net regain de forme en Ligue 2, ne s'annoncent guère un adversaire de tout repos pour un CSC en plein doute. Rappelons enfin que l'Entp avait placé la barre très haut, en exigeant des Sanafir du CSC le titre et la coupe d'Algérie. Objectif loin de se réaliser en l'actuel actuel des choses, du côté de l'antique Cirta.