Les services de la Gendarmerie nationale ainsi que les éléments de la Dgsn n'ont pas lésiné sur les moyens à mettre en oeuvre pour la sécurité de la capitale. Nul doute que la sécurisation d'Alger, à l'occasion de la tenue du 17e Sommet de la Ligue arabe, est loin d'être une sinécure et pour les services de la Gendarmerie nationale et pour les éléments de la Dgsn. Un « branle-bas » sans précédent agite, en effet, ces deux corporations qui se fixent le même objectif, à savoir le verrouillage de la capitale dans un climat de sécurisation optimale. Côté gendarmerie nationale, cette agitation trouve sa raison dans le renforcement de plus de la moitié de son effectif mobilisé à Alger qui abrite aujourd'hui et demain la 17e rencontre des chefs d'Etat arabes. Contacté hier par nos soins, le colonel Ayoub de la Gendarmerie nationale nous a affirmé qu'habituellement, le nombre de gendarmes qui sillonnent en «temps ordinaire» la capitale ne dépasse pas 2500. Un chiffre revu à la hausse pour atteindre les 5000, confirme notre interlocuteur, tout en précisant que pour cette semaine, le corps de la Gendarmerie nationale est renforcé, notamment en patrouilles mobiles, motocyclistes et brigades d'intervention. A se fier à ses dires, il est attendu de ces renforts dépêchés des autres wilayas du pays d'apporter leur concours en termes de sécurité entre autres, du Palais des nations via, notamment l'implantation de barrages fixes sur les axes routiers menant vers la capitale. Le colonel Ayoub a souligné, en outre, que la Gendarmerie nationale a déjà cumulé son «lot d'expérience» dans ce genre de missions à travers l'encadrement d'une multitude de manifestations d'envergure internationale qu'a abrité, par le passé, la capitale. D'autre part, M.Djillali Boudalia, chargé de la communication au commissariat central d'Alger, nous fera savoir pour sa part qu'à l'occasion du 17e Sommet arabe, «l'ensemble des moyens humains et matériels ainsi qu'un renfort conséquent dépêché par la Dgsn sont désormais mobilisés». L'action de la Dgsn a pour objectif certes la sécurisation maximale des travaux du Sommet arabe, mais aussi et selon M.Boudalia, elle tend à éviter une « paralysie » de la circulation à Alger à travers l'application d'un plan de déviation de la circulation routière. La même action englobe également des activités de télésurveillance ainsi que l'exploitation des cinq radars opérationnels à Alger. L'on estime, par ailleurs, que le nombre des policiers mobilisés à Alger à l'occasion du Sommet arabe avoisine les 10.000. Malgré notre insistance, ce chiffre n'est ni confirmé ni infirmé de la part du chargé de la communication au commissariat central.