Les journalistes ont été invités, hier, à assister à une conférence de presse organisée au palais de justice de Constantine, au cours de laquelle le procureur général a tenu à donner un aperçu global de la conférence nationale des magistrats qui se tiendra à Alger, les 28 et 29 mars. Dans ce contexte, le conférencier a souligné que l'objectif à atteindre se résume dans la perspective du redressement de l'appareil judiciaire. Pour ce fait, la conférence des magistrats portant sur la «réforme de la justice», traitera trois thèmes fondamentaux, à savoir la formation continue des magistrats, la formation continue du personnel et la déontologie. Enfin ce thème sera exclusivement consacré à la «déontologie», outre ces déclarations, le représentant du ministère public a souligné que le constat fait par la commission nationale installée en 1999 par le président de la République, devrait rendre compte du constat élaboré afin de préconiser des résolutions adéquates. A ce propos, l'intervenant revient sur les 17 textes révisés et dont le but est avant tout de faciliter au public l'accès à la justice et par ailleurs relever les axes essentiels relatifs aux droits de l'homme. Pour que la justice retrouve sa place, a encore ajouté le conférencier, les efforts fournis par les sous-commissions d'Oran, Annaba et Constantine ne devraient pas être un coup d'épée dans l'eau, c'est pour cette raison-là que des propositions seront présentées lors de la conférence nationale, qui sera bien sûr la conclusion de tous les ateliers étudiés, dont par exemple, la modernisation de la justice (dont les grands chapitres ont été abordés lors d'une réunion tenue à Oran), les conditions et la situation des pénitenciers (discutés lors de la réunion de Ghardaïa). Il y a lieu de dire, que la conférence nationale connaîtra la participation des directeurs de prison, médecins de prison, avocats et magistrats. Cette conférence de presse, dans le cadre de la réforme de la justice fut l'occasion d'apprendre qu'un projet est en voie, celui d'étudier la possibilité de faire sortir la cour de Constantine du centre-ville. On prévoit son installation à Aïn El Bey juste à côté du nouveau siège de la direction des douanes. Comme il est également prévu la construction d'un centre régional d'archives de la justice à la nouvelle ville Ali Mendjli. Aux termes de cette rencontre, le procureur général déclare que la justice n'est pas une fonction, mais une «mission», soulignant que toutes les propositions ont été adressées à la chancellerie.