Le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, n'a pas ménagé les présidents de clubs en marge de la journée d'étude sur la consolidation de la sécurité et du fair-play dans les stades que la Dgsn a organisée ce lundi à l'école de la police de Dar El-Beïda. «Les présidents de clubs ne pensent à longueur d'année qu'à l'argent et au recrutement des joueurs. Ils ne cessent de mettre la pression sur les autorités locales pour avoir des subventions. Ils ne font rien pour sensibiliser et organiser leurs galeries. Cela fait trois ans que la Dgsn leur a demandé de former les stadiers, mais aucun club ne l'a fait. Certains sont allés jusqu'à engager des stadiers qui ont un passé louche», a déclaré à la presse le président de la LFP qui recourt désormais à la suspension des stades pour sanctionner les actes de violence émaillant les rencontres du championnat. «Le stade qui écope du huis clos à trois reprises sera suspendu. Beaucoup reprochent à la LFP d'abuser du huis clos, mais on n'a pas trouvé d'autres solutions pour juguler ce phénomène de violence. On ne peut déplacer les matchs des clubs fautifs vers d'autres villes dont les autorités locales refusent catégoriquement d'accueillir les galeries à problèmes», a précisé Mahfoud Kerbadj.