Le ministre de la Communication Il était impossible d'élire des journalistes vu le manque d'organisation avant la création de la commission provisoire chargée de délivrer la carte de journaliste. L'Autorité de régulation de la presse écrite sera bientôt mise en place. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a annoncé jeudi dernier que l'élection des journalistes membres de la composante de l'Autorité de régulation de la presse écrite tel qu'énoncée par la loi sur l'information aura lieu en 2017. «L'organisation de l'élection des journalistes membres de l'Autorité de régulation de la presse écrite aura lieu en 2017», a indiqué M.Grine lors d'une séance consacrée aux questions orales tenue jeudi au sein de l'APN sans pour autant avancer de date. M.Grine, qui répondait à une question orale de Mohamed Tayeb, membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur la date de l'installation de cette instance a expliqué les raisons de ce retard. «Il était impossible d'élire des journalistes vu le manque d'organisation avant la création de la commission provisoire chargée de délivrer la carte du journaliste professionnel remise à plus de 4500», a-t-il soutenu. Ainsi, le ministre a tenu d'abord à mettre de l'ordre au sein de cette corporation avant de mettre en place l'Autorité de régulation comme le stipule la loi sur l'information de 2012. Il a rappelé que l'article 50 de ladite loi prévoit une composante de 14 journalistes dont sept élus par les journalistes jouissant d'une expérience de plus de 15 ans. Le ministre veille à réunir toutes les conditions et les moyens logistiques pour mettre en place l'Arpe. Il y a lieu de rappeler que le chef de l'Etat a mis l'accent, dans son message à l'occasion de la Journée nationale de la presse, sur la nécessité d'accélérer la mise en place de cette instance. «Je saisis cette heureuse occasion pour exhorter la corporation de la presse écrite et les autorités publiques concernées à oeuvrer ensemble pour accélérer la mise en place de l'Arpe, stipulée par la loi», avait indiqué le chef de l'Etat dans son message. Par ailleurs, le ministre de la Communication a défendu la Télévision nationale..«La télévision publique est aujourd'hui le meilleur exemple sur la scène médiatique en matière d'activité audiovisuelle», a-t-il déclaré en réponse à la question du député du PT, Djeloul Djoudi qui portait sur la stratégie de l'Entreprise nationale de télévision (Entv) en matière de service public. L'hôte des députés a rappelé que l'Entv qui détient cinq chaînes «présente des programmes qui répondent aux exigences du téléspectateur, toutes catégories sociales confondues». Aiguisant ses propos, le ministre a précisé que la télévision algérienne «présente un service public acceptable en comparaison avec d'autres pays indépendamment de l'existence de plusieurs lacunes comme le budget limité». Le ministre de la Communication a soutenu que la télévision publique «s'emploie à améliorer son rendement à travers la formation de plus de 200 employés».