tizi ouzou s' apprête à vivre de grands moments Le premier film en compétition au Festival du film amazigh de Tizi Ouzou sera projeté aujourd'hui, dimanche, à 10 heures à la grande salle de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. En plus d'un long métrage, le programme du festival prévoit pour aujourd'hui la projection de documentaires, de courts métrages et de dessins animés également à la salle de la cinémathèque de Tizi Ouzou. Le Festival du film amazigh, dans sa quinzième édition, se poursuivra jusqu'au 22 décembre. De nombreuses personnalités du paysage culturel algérien sont conviées à honorer de leur présence ce festival, domicilié désormais à Tizi Ouzou après une expérience itinérante de plusieurs années l'ayant notamment conduit à Annaba, Oran, Sétif, Tlemcen, Ghardaïa... Il y aura des comédiens et des hommes de théâtre pour accompagner cet événement culturel. Tout au long de la semaine en cours, le public de Tizi Ouzou aura droit à des projections de films, courts métrages, des documentaires ainsi que des dessins animés, tous en langue amazighe. Au total, 26 productions entreront en compétition à partir d'aujourd'hui afin de tenter d'arracher l'un des trois prix qui seront décernés lors de la cérémonie de clôture, prévue le 22 décembre à la grande salle de spectacles de la Maison de la culture de Tizi Ouzou, où se déroulera l'essentiel des projections. Il s'agit de l'Olivier d'or, l'Olivier d'argent et l'Olivier de bronze. En plus des films en compétition, le public pourra assister à des projections de films classiques amazighs comme «La colline oubliée» du regretté Abderrahmane Bouguermouh, adapté du roman éponyme de Mouloud Mammeri. D'autres longs métrages seront au menu comme «La montagne de Baya» du regretté Azeddine Meddour ainsi que «Si Mohand Ou Mhand» de Lyazid Khodja et Rachid Benallal, précisent les organisateurs. Malheureusement, au volet de la compétition, la production n'est pas du tout florissante puisque le commissariat du festival n'a pu retenir que cinq longs métrages pour cette année qui postuleront pour des prix. Et sur ces cinq films de fiction, les trois meilleurs obtiendront des prix à la fin du festival. Les vingt et une autres productions en compétition sont des documentaires, des dessins animés et des courts métrages. Au programme de la première journée (dimanche 18 décembre), on annonce la projection du film en compétition «La souris et l'or de Markoudja» de Lyazid Tabet. Ce film, qui sera projeté à la Maison de la culture Mouloud Mammeri, sera suivi des courts métrages «La voix du silence», «Tazemurt» et «Deg w uxxam-nnegh», réalisés respectivement par Slimane Boubekeur, Belhocine Oubelaid et Amar Amarni. Deux autres productions en compétition seront au programme pour aujourd'hui et seront projetées à la salle de la cinémathèque de Tizi Ouzou. Il s'agit du documentaire «Sur les traces du passé» de Razika Mokrani et «Asensi n wezru n thor» de Hacene Ait Iften. Il y a lieu de souligner que le festival comprend un volet conférences. La première sera animée aujourd'hui, dimanche, par le célèbre réalisateur Ali Mouzaoui qui parlera de la prépondérance de l'image dans le film amazigh. Le programme des conférences se poursuivra jusqu'à la dernière journée avec notamment Chahinez Mohammadi et Abdelkrim Tazarout qui développeront les thèmes de l'investissement dans le cinéma algérien ainsi que la nouvelle donne du cinéma algérien. Les organisateurs ont précisé que plusieurs autres conférenciers seront à Tizi Ouzou pour parler du cinéma à l'instar de Farida Ait Oufroukh, Ahmed Ben Allam, Yacine Si Ahmed, Mourad Chouikh et Ahmed Cheniki. Notons que la quinzième édition du Festival du film amazigh de Tizi Ouzou se veut un hommage à l'artiste-chanteuse Anissa. A cet effet, une exposition sur la vie et l'oeuvre de Anissa est annoncée ainsi qu'une cérémonie où l'actrice sera honorée et des prix lui seront remis, ont indiqué les organisateurs du festival.