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«Je ne demande qu'à venir jouer ici»
DJAMEL LAROUSSI
Publié dans L'Expression le 03 - 04 - 2005

De passage à Alger, l'auteur de Etoile filante nous dévoile son actualité et ses aspirations...
Alchimiste des musiques, ou homme orchestre comme on le surnomme, un nom qui lui colle bien à la peau. Djamel Laroussi n'arrête pas de faire, défaire et refaire, partant de sa propre musique pour aller toucher plus de monde là où on l'attend le moins.
Avec ce perfectionniste gaucher, toujours à la quête du détail, qu'il remanie, sa musique est disséquée de façon microscopique. D'autres harmonies viendront se greffer pour donner de nouveaux sons. La musique est un vaste champ luxuriant dans lequel Djamel Laroussi aime planter de nouveaux arrangements. Il est en cela un vrai maître-chanteur de la créativité. Ecoutons-le:
L'Expression : Qu'a fait Djamel Laroussi depuis l'album Etoile filante?
Djamel Laroussi : A la demande du public, après les nombreux concerts que j'ai donnés à l'étranger, on m'a sollicité pour un live. Ce dernier a été sponsorisé par WDR, la radio allemande la plus importante dans la world. Il y a aussi un CD et une K7 du live sorti ici chez Gama et puis chez Night and day en France.
Je crois savoir que tu as remixé deux titres Nkodo et Etoile Filante. Peut-on en savoir plus?
C'était tout simplement pour ouvrir davantage les portes au public de Djamel Laroussi en Europe, qui m'écoute notamment lors des festivals de World Music et pas spécialement en discothèque. C'est pour aller chercher ailleurs du nouveau monde. Et puis, ça a bien marché.
Ce qui est bien avec le remix quand les pistes existent, c'est-à-dire les morceaux, je travaille avec 2 DJ. L'un, Djeeppy King, qui est ex-champion en France en matière de DJ, m'a remixé Alafou, un titre qui est en pleine promotion actuellement, notamment avec un clip qui est passé récemment sur Canal Algérie. Un clip un peu spécial, très moderne. L'autre morceau, Nkodo, est remixé par le DJ Tutu. Ce qui est bien, quand on a un live comme cela avec des titres aussi longs, qui font jusqu'à 8 mn, c'est bien de prendre en parallèle un titre moins long et le promouvoir et en même temps, parler du live, en Europe du moins...
Beaucoup te reprochent le fait d'être toujours «collé» à Etoile filante, qui a bien marché au demeurant, sans vouloir passer à autre chose. Que réponds-tu à cela?
Ce qui a été matraqué ici, c'est Etoile filante. Si les gens pensent ainsi, c'est leur problème. J'ai un programme avec 14 titres. Le travail que je fais, ce n'est pas comme le raï où tu sors une K7 en une semaine.
L'album que j'avais fait, Etoile filante, détenait 10 titres dessus. Le live contient 14 titres, dont au moins 6 titres nouveaux en plus des réarrangements. C'est tout à fait nouveau.
J'ai travaillé également en parallèle sur des productions avec d'autres artistes dont un en Allemagne Black Fööss.
Un groupe légendaire en Allemagne qui a fêté son 35e anniversaire. Ils ont composé un morceau un peu oriental et voulaient que je le produise pour eux. Donc, je l'ai produit, arrangé et même cocomposé avec eux le titre. J'ai fait pas mal de Master Class, notamment au Danemark. C'était super.
L'université était une superbe école de musique. J'apprenais aux gens comment former et faire fonctionner un groupe sur différents instruments.
Le live, pour indication, a été filmé en plus de ça et sortira donc bientôt en DVD en Europe. Je compte attaquer mon nouvel album dès que je serai rentré en Allemagne. J'ai déjà fait un titre. Je vais en faire peut-être 14. Ce sera toujours dans mon style real world music...
Mohamed Réda qui vit également en Allemagne et évolue sur les scènes internationales est venu l'année dernière en Algérie où il s'est produit dans le cadre du mois culturel européen. Qu'en est-il pour Djamel Laroussi et peut-on espérer le revoir un jour sur une scène algérienne?
Il y a un projet de faire quelques concerts ici mais bon, ce n'est pas encore du concret. C'est à l'état embryonnaire. C'est ce que j'ai toujours demandé : venir jouer ici. Il faut que les bonnes conditions soient réunies, surtout au niveau du délai et de l'organisation. On ne demande que ça, venir chanter ici. Tous les Algériens d'ailleurs, je pense.


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