Maniant aussi bien la guitare, la basse, la derbouka que le gumbri, ce musicien de talent interprètera ses plus beaux tubes mais aussi des inédits... Enfin un concert qui réveillera les morts ce soir à la salle El Mougar l'événement à coup sûr du mois de Ramadan ! Cela nous changera des medh dini et autres récitals soporifique. Cela fait des années qu'on l'attendait. Il nous aura manqué. Cet instrumentiste ayant attrapé très tôt le virus de la musique et donc le syndrome du touche-à-tout - donc même les ustensiles de cuisine pour produire des sons -se produira ce soir et demain sur l' initiative de l'Office national de la culture et de l'information et ce, à partir de 21h. Il sera non seulement accompagné de sa guitare mais de tous ses musiciens pour deux concerts de délire et de pure folie, dans une ambiance que lui seul sait créer pour montrer ce qu'est la «real world music». «Etoile filante» ou si vous préférez «Aya Djillali, dawi hali» «Alaffou», «N'koudou», «Mazal mazal» autant de titres phares que les mordus ne se lassent pas de répéter et de fredonner. Avec son allure d'éternel adolescent, son regard innocent et son énergie débordante, Djamel Laroussi, vous promet de vous étourdir en vous emmenant jusqu'au bout du monde. Déjà il n'est pas «normal». Il tient sa guitare comme un droitier alors qu'il est gaucher. Avec Etoile filante, à sa grande surprise il caracolera en tête des chants de la Radio algérienne durant 6 mois. Sa musique plaît parce qu'elle est vivante, vivifiante, riche en sonorités multiples, colorée, épicée, bref un métissage incroyable qui mérite qu'on vienne l'écouter ! «Lors des concerts, le public, qu'il soit de France ou d'ailleurs, réagit toujours de la même façon. Les gens se mettent à danser et à chanter. Comme mes chansons sont toutes très différentes, ils n'ont vraiment pas le temps de s'ennuyer», explique modestement Djamel Laroussi. Et c'est vrai, la variété musicale est la particularité même du travail de ce compositeur qui n'a de cesse de cuisiner les sons comme les plats qu'il sait faire pour en surprendre plus d'un. Maniant aussi bien la guitare, la basse, la derbouka que le gumbri, Djamel Laroussi interprétera ses plus beaux tubes et peut-être les tout derniers qui figureront sur son prochain album. Ce sera ainsi et en exclusivité, une primeure algérienne! Il y aura sans doute aussi ces inédits qu'il préfère garder pour les lives, pour leur magie et l'ambiance unique qu'ils créent dans les concerts. Inspirateur de talent, Djamel Laroussi aime travailler inlassablement sa musique. Perfectionniste qu'il est, il se plaît toujours à insuffler cette touche de modernisme pour coller à l'air du temps. C'est pourquoi il remixera plusieurs de ses compositions qu'on espère écouter ce soir avec délectation. Des sons maghrébins au jazz, entre les deux baigne une fusion de rythme et de notes dont le résultat est un cocktail original bien de chez «lui». En somme pas la peine de tergiverser. Venez nombreux danser ce soir et vous éclatez sur la musique de Djamel Laroussi. «Ah ya dellali! daoui halli...»