L'auteur invite le lecteur à découvrir des histoires non moins étranges et singulières C'est donc dans la terre des hommes libres que Aïssa voit le jour. Le Petit Prodige est le premier roman de Tarik Aït Menguellet. Les illusions que dessèche Le Petit Prodige plongent le lecteur dans un cosmos auquel le déluré humain ne s'interdirait pas de conjecturer ou pas avec la magie, la spiritualité, les actualités, les dons et les prédispositions surhumaines qui s'allient chez Tarik Aït Menguellet, TAM.Cela donne une aventure impressionnante qui incite et asticote certains adeptes toutefois très épandus à travers le monde. D'après le compte rendu d'un journaliste, le texte du roman se saisit en prenant forme. Tarik Aït Menguellet met en place une articulation textuelle reposant sur des faits se développant essentiellement dans la Kabylie et s'étendent un peu vers le Sud surtout à Ghardaïa. C'est donc dans la terre des hommes libres que Aïssa voit le jour. Celui-ci, doué, converse à sa naissance tout comme Jésus. C'est le nom du personnage qu'a donné Tarik Aït Menguellet à l'oeuvre, Le Petit Prodige. Outre la conversation et le conciliabule qu'il contrôle flegmatiquement dès sa naissance, Aïssa est aussi doué dans la guérison. L'histoire imaginée par TAM. est que la bergamote constitue la richesse de son imagination. Il s'agit tout simplement des faits bien palpables l'ayant inspiré et motivé à planifier et paginer son histoire. Rencontré à Oran, Tarik Aït Menguellet dira en ce sens que «j'exprime beaucoup plus de faits réels dans le livre». «Quand j'évoque les séances chez les guérisseurs, c'est quelque chose que j'ai réellement vécue», a-t-il ajouté expliquant que «je suis entré dans leur monde, j'ai vu comment ils pratiquaient leur magie...taleb, raqi, et autres guérisseurs». «Pour moi, il n'y a que ces dénominations qui les différencient», a-t-il expliqué. Dans son oeuvre, l'auteur n'est pas catégorique en invoquant la transposition liée aux guérisseurs, il n'en est pas plus persuadé. «Tout le monde a le droit d'apporter sa propre vision à propos d'un tel sujet», a-t-il affirmé expliquant que «c'est une chose à laquelle je ne crois pas». Là est la propre opinion de l'auteur qui ne s'est tout de même pas laissé emporter par ce dont sont convaincus les autres en abordant un tel thème dans son livre. Tarik Aït Menguellet argue sans conclure des récits patents et abondamment plus qu'incroyables, mais effarants auxquels «les gens croient et dépassent même le simple fait d'y croire puisqu'ils se rendent dans des endroits incroyables les yeux fermés. C'est donc l'un des phénomènes qui marquent, et continueront sans aucun doute, la société, le charlatanisme que l'on transforme en moyen de guérison. Dans les 240 pages du roman, Tarik Aït Menguellet invite le lecteur à découvrir des histoires non moins étranges et singulières. Ce n'est pas tout. L'oeuvre de Tarik Aït Menguellet enfonce le lecteur en l'invitant à découvrir l'actualité socioéconomique, politique et culturelle incandescente. Ainsi, il évoque dans son roman avec le discernement réel du quotidien à la fois palpable et négatif de tout Algérien, jeune ou âgé. Le livre est délassant en abordant la spiritualité, l'anti-spiritualité, la croyance et la divagation. Le Petit Prodige traite du journalisme puisque le personnage principal du roman est un journaliste faisant son enquête. Le livre traite également de la question liée à l'automédication, de la superstition, dans ses aspects positifs et négatifs. Le Petit prodige est un petit guérisseur. Le roman est un prétexte pour Parler de l'éthique journalistique, de superstition et d'automédication. «Les gens croient», nous dira Tarik Aït Menguellet. Pour le rapport liant le journaliste, la superstition et l'automédication, Tarik Aït Menguellet dira qu'«il n'est pas obligé de faire un quelconque rapport». Mais, le rôle du journaliste, a-t-il expliqué, «est de dénoncer». «On fait confiance à ce que disent les journalistes», a ajouté l'auteur du Petit Prodige qui a placé le journaliste en tant que héros de son livre. «Ici je rends hommage au journaliste sans trop axer sur le journaliste», a-t-il expliqué. «Mon but est de dénoncer tout ce qui tourne autour de ce que je qualifie tout simplement de charlatanisme, c'est ma conviction», a-t-il expliqué. Auteur compositeur, Tarik Aït Menguellet chante en kabyle et écrit dans la langue de Molière. Tarik Aït Menguellet dira que «je chante en tamazight pour rendre hommage à ma langue». Dans le chant, Tarik indique «je pense que mis à part la voix qui ressemble à celle de Lounis Aït Menguellet, mon texte, mes thèmes et ma musique sont complètement différents de ceux de Lounis Aït Menguellet». «Donc, je n'essaye pas de calquer», a-t-il conclu ajoutant que «nos styles sont complètement différents». Pour l'inspiration, Tarik dira se ressourcer, s'inspirer de Slimane Azem, de Lounis Aït Menguellet, Taleb Rabah etc. En 2012, j'ai édité mon premier album, Ddunit (la vie), j'ai récidivé en 2016 (Nighas)», a-t-il affirmé expliquant que «c'est aussi un prétexte d'écrire en langue amazighe». Tarik ne compte pas s'arrêter à ses premiers pas. «Mes projets futuristes visent à éditer d'autres albums puisque des chansons sont déjà prêtes». Idem pour la littérature. «J'ai un livre en chantier», a-t-il annoncé ajoutant que «le livre contient mes chroniques que je publiais quotidiennement».