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Le Maroc a besoin de l'UA
EU EGARD À SON POIDS ET À SON INFLUENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Publié dans L'Expression le 21 - 02 - 2017

En adhérant à l'Union africaine, le Maroc savait qu'il devait se conformer au statut fondateur de l'Union et aux principes qui la guident
L'Union africaine a été fondée sur des principes intrinsèques que sont l'identité des peuples africains et l'histoire de leur lutte, indiquent des experts.
Des experts et spécialistes en Droit et relations internationales ont affirmé que le Maroc avait besoin de l'Union africaine (UA) pour son poids et son influence sur la scène internationale, au moment où il se trouvait confiné dans un isolement international du fait de l'obstination dont il a fait montre tout au long du processus de règlement politique du conflit au Sahara occidental. L'UA a été fondée sur des principes intrinsèques que sont l'identité des peuples africains et l'histoire de leur lutte, indiquent ces experts. A cet égard, l'enseignant à l'Ecole nationale supérieure des sciences politiques, Mohamed Said Mekki estime que le Maroc a tout fait pour réintégrer l'UA, en raison de sa position de plus en plus vulnérables au plan international, notamment en ce qui concerne le conflit au Sahara Occidental. «Cette adhésion est tout a fait ordinaire pour des considérations géographiques», a-t-il ajouté. «La question du Sahara occidental suscite un intérêt international croissant», a estimé l'expert, soulignant que «toutes les organisations régionales et internationales de par le monde ont pris conscience de la justesse de la lutte sahraouie. Ainsi, le Maroc se retrouve isolé et contraint à recourir à l'UA, dont l'influence sur la scène internationale est de plus en plus renforcée». Le Maroc est confronté aujourd'hui à «un nouvelle épreuve» a même de tester son souci de à respecter les décisions de l'UA, qui oeuvre en étroite coordination avec l'ONU et son Conseil de sécurité, «d'autant que Rabat a signé l'acte constitutif de l'UA dont les clauses ne s'inscrivent pas en droite ligne avec la Constitution marocaine qui consacre l'occupation du Sahara Occidental''».
M. Mekki a rappelé la décision de la Cour de justice de l'UE (Cjue) portant annulation de l'accord avec le Maroc concernant les produits agricoles et de pêche provenant des territoires sahraouis occupés, outre la révision des accords signés entre le Maroc et d'autres pays et la mauvaise impression laissée par le Maroc, suite aux tensions récentes avec l'ONU et les membres de la Minurso. «Le Maroc a pris conscience désormais que son retrait de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA), il y'a 32 ans, était une erreur qu'il fallait absolument corriger», a affirmé l'enseignant de sciences politiques à l'Université de Mostaganem et spécialiste en études africaines et stratégiques, Absir Ahmed Taleb, ajoutant «Le Maroc a compris qu'il ne pouvait plus agir indépendamment de cette structure continentale, désormais plus influente à l'échelle internationale». «C'est le Maroc qui a besoin de l'UA et non l'inverse», a-t-il ajouté. Le Maroc avait essayé, au tout début, de poser des conditions en prélude à son adhésion à l'UA, auxquelles il a fini par renoncer pour signer l'acte constitutif sans réserves aucunes, «ce qui dénote le souci du Maroc d'adhérer, coûte que coûte, à cette instance continentale», a-t-il précisé. L'adhésion du Maroc à l'UA pourrait s'inscrire dans le cadre des efforts visant à trouver une solution pacifique et diplomatique au conflit sahraoui, à la faveur d'une action commune avec l'ONU en charge de ce dossier, a ajouté l'intervenant. Il a relevé «un consensus» au sein de l'UA autour des principes communs entre peuples africains, à savoir le rejet du colonialisme et la consécration du développement global, affirmant que l'organisation panafricaine «est plus mûre et consciente des enjeux et défis à relever au niveau interne, mais aussi sur la scène internationale». Du point de vue juridique, M. Lenouar Fayçal, enseignant en Droit international à la Faculté de Droit, Alger I a souligné que l'adoption de l'acte constitutif de l'UA était une sorte de reconnaissance de la République sahraouie, membre fondateur de l'UA. Il a, par ailleurs, relevé l'existence d'une contradiction entre le contenu des statuts de l'UA et la Constitution marocaine, estimant que cette contradiction ne pouvait impacter les actions de l'UA du fait que son action soit régie par l'acte constitutif et, par conséquent, le Maroc est contraint à respecter les dispositions de cette Loi, placée au dessus de sa Constitution interne. Selon M. Lenouar, l'adhésion du Maroc à l'UA a eu lieu conformément aux dispositions de l'acte constitutif de l'UA, notamment celles relatives au respect des frontières établies depuis l'indépendance et au respect et à la défense des pays membres de l'organisation africaine, y compris la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) en tant que membre à part entière. Le spécialiste a précisé que le principe de suprématie des accords et des conventions internationaux sur les règlements intérieurs est un principe international reconnu par la Constitution marocaine. De ce fait, les déclarations de non reconnaissance théorique de la RASD peuvent constituer une violation'' de l'acte constitutif de l'UA et de la Constitution marocaine qui reconnaît la suprématie des conventions internationales sur tous les documents législatifs intérieurs du pays. L'expert en droit international a rappelé que la Rasd était considérée en vertu du droit international comme un «Etat à part entière sous occupation» soumise au processus de décolonisation sous l'égide de l'ONU.


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