Au cours du dernier trimestre 2004, 330.000 tonnes d'ordures ont été collectées. Les 2 journées du séminaire sur la vulgarisation de la gestion des déchets, organisé par la Direction de l'environnement les 12 et 13 avril, auxquelles avaient participé des élus locaux, des secrétaires généraux des APC, la Protection civile, le mouvement associatif ainsi que des cadres universitaires, avaient porté sur la stratégie locale en matière de gestion de déchets solides et les moyens à mettre en oeuvre pour l'éradication des décharges sauvages. Estimée à 1434.600 habitants (en 2003) dont 70% installés dans le groupement d'Oran (Oran, Sénia, El Karma Bir el Djir et Sidi Chahmi), la population oranaise produit quotidiennement 1600 tonnes de déchets solides, soit 625.500 tonnes par an. Selon une étude, Oran ne dispose actuellement que d'un agent de nettoiement pour plus de 1000 habitants. 22 décharges sauvages ont été recensées à travers les 26 communes que compte la wilaya et où aucun type de traitement de déchets ne s'effectue à l'exception de l'incinération à l'air libre, méthode qui détériore la qualité de l'air et multiplie les affections respiratoires. Devant cet état de fait et au vu de l'insuffisance et de l'inadaptation des moyens de collecte et de transport des déchets solides, mis à la disposition des différentes communes, et afin de mettre en application le programme national de la gestion intégrée des déchets solides urbains (Progdes), un établissement public à caractère industriel et commercial, Epic Propreté d'Oran, vient de voir le jour pour apporter son aide aux collectivités locales aujourd'hui en butte à de gros problèmes dus au manque de moyens techniques et humains. Cette Epic, qui sera gérée avec la collaboration du groupe italien Pizzorino, aura la lourde tâche de redonner à la ville une image plus amène. Il y a lieu de rappeler que durant la campagne de nettoiement, lancée au cours du dernier trimestre 2004, 330.000 tonnes d'ordures ont été collectées, ce qui donne une image de la situation que vivait la ville en matière d'hygiène et de propreté. Elle aura aussi à gérer le centre d'enfouissement technique des déchets solides, qui verra le jour sur le terrain de l'actuelle décharge publique d'El Karma, nous dit-on.