Le mois de Ramadhan est à nos portes, le citoyen est déjà pris dans l'étau d'un pouvoir d'achat des plus insoutenables. A l'approche du mois de Ramadhan, le secteur de l'agriculture se noie dans une spirale le moins que l'on puisse dire: abracadabrante! Cette situation d'anarchie se fait vérifier de l'aveu même d'un officiel de la République. Quand on sait que l'approvisionnement des fruits et légumes n'est pas régulé, voire ne passe pas par la voie légale, c'est-à-dire qu'il émane des circuits parallèles, cela veut dire que la spéculation et le monopole font leur loi au grand dam de l'Etat et de sa souveraineté. 70% des produits agricoles sont régentés par les spéculateurs, et le plus beau dans tout ça, c'est que ce jeu de spéculation à été identifié. La trace est bel et bien déterminée, elle vient de la zone de sa production. En clair, une partie des agriculteurs sont derrière ce que le pays vient de connaître comme phénomène de pénurie drastique du tubercule et de flambée sans précédent des prix des fruits et légumes. La tutelle est sommée de réagir illico presto pour parer au risque d'une spéculation spectaculaire avec des conséquences néfastes sur la paix sociale et la souveraineté du pays. La pénurie et la flambée qui ont été pendant longtemps couvertes par des arguties fallacieuses, se font maintenant déterminer et l'origine du mal est plus que jamais localisée, il reste maintenant que la rigueur et la fermeté de l'Etat soient appliquées en urgence pour stopper ce monstre aux ramifications tentaculaires. Tous les spécialistes en agronomie et même les agriculteurs honnêtes affirment et assurent que la pomme de terre ne devrait en aucun cas se transformer en une situation de crise en sa qualité de produit de consommation large. Ils insistent même sur l'idée que ce tubercule pourrait être cultivé en dehors de sa saison et même si les conditions climatiques ne plaident pas en faveur de sa culture durant la période de l'hiver ou autres. Le secteur doit être nettoyé ipso facto de cette maladie infantile qui est la spéculation et autres pratiques malsaines qui ne peuvent être que nuisibles pour l'économie et la stabilité du pays. Il est temps que l'Etat use de son épée de Damoclès contre ces criminels sans foi ni loi. Le mois de Ramadhan est à nos portes, le citoyen est déjà pris dans l'étau d'un pouvoir d'achat des plus insoutenables. Il appartient à l'Etat via ses institutions de rétablir la situation et redonner au citoyen la confiance tant écornée par ces suceurs du sang. Il y va donc de la sécurité publique et en premier lieu ce sont les ministres de la Justice et celui de l'Intérieur qui sont directement interpellés.