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La pomme de terre à 120 DA le kg, qui dit mieux ?
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 04 - 2012

Encore une fois, la patate fait parler d'elle, aujourd'hui 120 DA, elle continue à faire face à une certaine spéculation qui cache son nom. Ce tubercule connu pour ses vertus diététiques, réputé comme aliment de base du pauvre algérien, a atteint les 120 DA et parfois 140 DA chez certains commerçants. Cette situation n'est que la conséquence des pénuries organisées des mains des maîtres, à laquelle s'adonne la poignée de mafiosi du circuit de commercialisation et de distribution en fruits et légumes qui régentent l'offre et la demande à leur guise en mettant main basse sur les marchés.
Tout le monde sévit impunément en régulant selon son bon vouloir. La pomme de terre est devenue un fruit royal, le prix de la pomme de terre ne cesse de grimper pour atteindre durant cette période, le prix plancher de 120 à 130 DA le kilogramme de qualité douteuse et ramollie par une longue conservation frigorifique. Un glissement de prix impensable, il y a une quinzaine de jours quand ce produit de première nécessité valait 100 DA le kg. Une montée donc vers les cimes d'une inflation jamais égalée qui risque de faire des émules. Déjà la tomate commence à jouer au même jeu et se distingue par une hausse de plusieurs dinars, puisque à 50 DA le kg, elle est passée à 80 DA en une semaine, soit 130 DA/le kg . Au point où même les petits marchands de légumes habitués au commerce de ce tubercule, comestible difficilement par les temps qui courent, expriment leur désapprobation sur cette escalade . Que dire de l'oignon, de la carotte, de la salade ainsi que de la courgette, etc. «La hausse a débuté bien avant les intempéries. Ce qui était proposé à la vente la quinzaine passée n'était autre que le produit stocké depuis l'été dernier», nous annoncera un agriculteur. La pomme de terre, comme beaucoup d'autres produits à très forte consommation, est aux mains de lobbies très bien organisés qui dictent leur loi. «Les pouvoirs publics se cachent derrière ce justificatif de la liberté des prix parce que ces lobbies ont des relais dans les sphères du pouvoir», nous confie un syndicaliste. Il y a quelques années, pour tenter de contrer ces réseaux, l'Etat a mis en place le Syrpalac (Système de régulation des produits de large consommation).«Nous avons adhéré à ce système mais nous nous sommes vite retrouvés à courir derrière nos dus que l'organisme tardait à honorer», nous confie un producteur de Aïn Defla. Cette autre forme de bureaucratie a amené les producteurs à écouler leurs productions sur pied à des intermédiaires qui cèdent, de leur côté, la production à des grossistes. Au bout de la chaîne, le consommateur et le producteur restent les maillons faibles d'un circuit qui a la mainmise sur le marché. Et si tous les produits se mettaient à valser. Est-ce que un test. Certainement si la pouvoir public laisserait béatement cette flambée qui risque d'atteindre d'autres produits. L'Etat doit intervenir pour réguler le marché des fruits et légumes qui ne semble pas obéir à ses propres lois, car la spéculation a été mise à nu dans la wilaya de Boumerdès durant le mois d'octobre 2006, où 40 000 tonnes de pomme de terre ont été découvertes emmagasinées dans les chambres froides et combien d'autres milliers de tonnes illégalement stockées à Alger, à Oran, à Constantine, à Annaba et dans d'autres villes ? La pénurie de la pomme de terre n'existe pas. C'est une rareté organisée, non acyclique ou née de condition écologique exécrable. Le sujet de discussion actuellement, c'est la pomme de terre et les élections législatives. En effet, ces messieurs l'on taxée à 100 DA puis à 120 DA et 130 DA. Qui dit mieux ? La pomme de terre locale continue de s'afficher à 130 DA le kg, alors que celle d'importation reste introuvable sur les étals. Quant à la viande blanche, elle se vend à 340 DA le kilogramme. Le consommateur doit-il continuer à être le dindon de la farce ? Et doit-on continuer de subir les conséquences de l'insouciance, la négligence ? Depuis, l'instauration de la loi du marché et de la liberté des prix, les hausses vertigineuses, les flambées des prix surtout en ce qui concerne les produits de première nécessité ne cessent d'affecter d'une manière alarmante le pouvoir d'achat du citoyen qui est déjà à un seuil critique. La pomme de terre risque d'être encore augmentée ? Il faudra que les responsables sévissent durement pour remédier à cette anarchie et dissuader les spéculations qui ne reculent devant rien pour assouvir leur faim et se remplir les poches.

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