L'attentat de Paris «aura un gros effet sur l'élection présidentielle» française, a estimé hier le président américain Donald Trump dans un tweet. «Une autre attaque terroriste à Paris. Le peuple français n'acceptera pas cela très longtemps. Cela aura un gros effet sur l'élection présidentielle», a écrit le président américain, après l'attentat sur les Champs-Elysées à Paris qui a coûté la vie jeudi soir à un policier, à trois jours du premier tour de l'élection présidentielle française, demain. La fusillade a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) qui a présenté l'assaillant comme l'un des ses «combattants». L'homme a été abattu. Deux autres policiers ont été blessés. Une passante a également été touchée. Cette attaque intervient dans le contexte d'une élection présidentielle très indécise et sous très haute surveillance, alors que la France a subi en 2015 et 2016 une vague inédite d'attentats qui ont fait 238 morts, et ont visé à plusieurs reprises forces de l'ordre et militaires. Un autre attentat a été déjoué en début de semaine, selon les autorités avec l'arrestation mardi de deux hommes soupçonnés de préparer «une action violente» et «imminente». L'ancien président américain Barack Obama avait évoqué jeudi «l'importante élection présidentielle» en France, au cours d'un entretien téléphonique avec le candidat centriste Emmanuel Macron, placé en tête des sondages de ce premier tour avec Marine Le Pen.