La confrontation devrait, a priori, être forte en émotion tant les deux équipes sont tout près l'une de l'autre en valeur intrinsèque. Le dernier coup de coeur à « Dame coupe » ne peut que promettre de l'émotion et du spectacle du fait qu'il réunit les deux meilleures équipes à l'échelle nationale, le leader et détenteur du trophée à son actuel dauphin. La confrontation devrait, a priori, être forte en émotion car il s'agit de deux équipes qui pratiquent un volley-ball de bonne facture et qui favorisent le spectacle. Une sensation que les fans de la balle au filet recherche ardemment tant il est vrai qu'en finale le stress et la peur de mal faire sont tellement grands qu'il est rare que les deux équipes s'expriment convenablement. Néanmoins il y a eu une telle rivalité cette saison entre les deux teams que l'on peut s'attendre d'ores et déjà à ce qu'elles mettent du «baume» à l'ouvrage et ne lésinent pas sur l'aspect spectaculaire. Une finale de «Dame coupe» sans spectacle étant une finale sans saveur, insipide et à oublier d'autant qu'il y aura la présence des officiels et du grand public. Ne disions-nous pas récemment qu'avancer un pronostic pour une telle rencontre relève à coup sûr d'équilibrisme mental ? Le résultat d'aujourd'hui sanctionnera l'équipe la mieux préparée au double plan physique et psychologique d'autant que chacune d'elles a hâte de confirmer sa supériorité imposée durant la saison. En effet, il y aura dans le rendez-vous de cet après-midi à 14h à la salle Hacène Harcha une question de leadership, les deux équipes étant tout près l'une de l'autre en valeur intrinsèque. Le NCB cherchera à remporter ce trophée pour la seconde saison consécutive et ne compte pas s'arrêter tout près du but pour réaliser le doublé comme la saison passée. On se lassera jamais de répéter qu'on ne veut nullement faire du NCB notre favori même si le coeur le pense et ce n'est pas la nouvelle recrue du GSC, l'ex-central de l'ASWB, Amel Khentache, qui nous contredira. Et ce n'est nullement aussi une tentative de notre part de lui demander de baisser les bras. Elle qui n'a jamais porter dans son coeur, au sens littéraire, le NCB. On remarque simplement que ce sera un peu la bouteille à la mer et que les antagonistes partent cette fois-ci à chances égales. Finalement, ce n'est pas une surprise de retrouver ces deux équipes en finale de la plus prestigieuse des compétitions. Sans crier au miracle, force est de constater que les coéquipiers de Madi et Oulmou forcent le respect ces dernières saisons. Néanmoins le GS Chlef ne l'entend point de cette façon. Pour une équipe renfermant en son sein des joueurs aussi talentueux que Tsabet et Oukazi mais au palmarès encore vierge, le GSC jouera son va-tout dans l'espoir d'égayer sa vitrine. La concurrence et les défis ne font pas peur aux camarades d'Amel Meziane qui espèrent pour la circonstance, inaugurer leur tableau de chasse par un trophée fort symbolique et barrer la route aux coéquipières de Lydia Oulmou, la plus longiligne sur le terrain. Mais s'agissant d'un match particulier, c'est-à-dire une finale de coupe, qui plus est, face à un sérieux rival, le NCB, on peut penser que le GSC saura réagir ne serait-ce que pour briser l'hégémonie du club de la capitale des Hammaties cette saison. Mais ce dernier, qui aspire à réussir son second doublé de sa jeune histoire, sait que le plus important pour atteindre le sommet est de ne pas rater la dernière marche. Les deux équipes s'étant bien préparées, chacune à sa manière, pour aborder ce rendez-vous important dans les meilleures conditions, il reste à espérer que le spectacle sera présent aussi bien sur le terrain que dans les tribunes.