Le réalisateur algérien Youcef Bouchouchi est décédé vendredi à Alger suite à une longue maladie, a annoncé samedi à l'APS son fils, le réalisateur Lotfi Bouchouchi. né le 25 novembre 1939 à Kherrata (W. de Béjaïa), le défunt a fait ses études primaires à El Kseur (Béjaïa) avant de rejoindre le Lycée technique d'Alger jusqu'en 1956 et de rallier l'organisation civile du Front de libération nationale (FLN) au sein duquel il militera jusqu'en 1962. A l'indépendance, Youcef Bouchouchi travaillera comme caméraman puis reporter pour la Radio-Télévision algériennes(RTA) avant de s'intéresser au théâtre, à l'écriture de scénario et surtout à la réalisation cinématographique. En 1963, il débute son parcours avec son téléfilm «Les hauts lieux de la Révolution», «El Hidjra du prophète Mohamed», et «Salim et Salima». Les années qui ont suivi, il réalisa une série de téléfilms pour la RTA dont «L'industrie de la dette», «Le Grand tourisme», «Labour des terrains déminés», «Les grands projets d'Arzew». En 1971, il produit et réalise «Pas de blanc à la une», «Les retrouvailles» et un film policier «AL 17», puis «Qui est le coupable?» Plus tard il réalisera «El Mawlid en-nabawi, coutumes et traditions» à Timimoun, «Ould el houma», une émission pour la télévision (1993), «Le Grand Sud» et la série comique et sociale de «Fantasia» (téléfilm). En l'an 2000 il produit le film du réalisateur Ghaouti Bendedouche «La Voisine» avec Biyouna. En l'an 2001, il produit le premier épisode du téléfilm «Dérives de justice» d'après une nouvelle de Leïla Aslaoui avant de réaliser en 2005 toujours pour la télévision «Qui va vous protéger?». Il a également réalisé le téléfilm «Le prix de la liberté» pour le festival d'Alger capitale de la Culture arabe (2017). Il a par ailleurs réalisé au début des années 1970 l'émission Télé-Ciné Club, présentée par Ahmed Bedjaoui. Youcef Bouchouchi a été lauréat de la médaille du président de la République Abdelaziz Bouteflika, en 2003 à Oran. Le défunt sera enterré aujourd'hui au cimetière de Sidi Yahia (Alger) après la prière d'el Assar.