Confiance et respect mutuels Entre Ahmed Ouyahia et le président, ce compagnonnage au service de la nation est scellé par une loyauté sans faille et sans nuages. Le président de la République n'a pas attendu trop longtemps pour démettre de ses fonctions Abdelmadjid Tebboune. Aussitôt rentré de vacances, aussitôt remplacé. Et pas par le premier venu. Abdelaziz Bouteflika a porté son choix sur Ahmed Ouyahia. Le premier critère qui l'a incité à jeter son dévolu sur son directeur de cabinet est sans aucun doute la loyauté qu'il lui a toujours témoignée. Le long chemin parcouru ensemble par les deux hommes depuis l'élection à la tête du pays de Abdelaziz Bouteflika, interrompu certes à plusieurs reprises en est la preuve. Entre Ahmed Ouyahia et le président ce compagnonnage au service de la nation est scellé par une loyauté sans faille. Tantôt au grand jour, tantôt discrète comme pour la préserver lorsqu'elle devient vulnérable. Pour préserver cette toute petite flamme qui entretient l'espoir. L'espoir de voir l'Algérie grandir un jour. De surtout ne pas dérailler de la ligne que lui a fixée le chef de l'Etat. Comme pilote au long cours expérimenté il ne pouvait trouver mieux que le secrétaire général du Rassemblement national démocratique. Un commis de l'Etat dans toute sa splendeur qui appliquera à la lettre et sans sourciller sa feuille de route. Celle qui n'empêchera pas l'Algérie de continuer sa marche en avant. Celle qui n'empêchera pas cette Algérie réconciliée avec elle-même de vivre dans la fraternité sans peur du lendemain malgré la sévère crise financière qui la secoue. Des fondamentaux auxquels tient le premier magistrat du pays soutenus par Ahmed Ouyahia qui lui a juré fidélité. Un serment qui ne s'est jamais démenti. Cela fait plus de 10 années qu'il l'a solennellement prononcé. «L ́homme qui est devant vous ne se présentera jamais à l ́élection présidentielle contre Abdelaziz Bouteflika», avait affirmé Ahmed Ouyahia à l ́occasion de la 6e session ordinaire du conseil national du RND qui s ́est tenue à la fin du mois de mars 2006 à l ́hôtel Sidi Fredj. Les deux hommes se vouent une confiance et un respect mutuels que ne sauraient altérer des joutes électorales, fussent-elles présidentielles. L'homme a montré toutes ses qualités de gestionnaire rigoureux. Il a depuis toujours milité pour l'émergence d'une économie créatrice de richesse. La conjoncture actuelle lui donne raison. Ahmed Ouyahia qui traîne une impopularité certainement des plus injustes revient au premier plan à travers une rocambolesque escapade absolument inédite dans les annales de la République.Cela rassure de savoir qu'un responsable politique d'une telle stature soit à la manoeuvre dans la foulée de cet épisode qui a tant fait mal à l'image du pays qu'à la fonction présidentielle qui donnait l'impression d'être malmenée. L'affaire a été reprise de main de maître par le président de la République. Sans états d'âme. Les trahisons se paient cash. Surtout celles qui hypothèquent l'avenir du pays. L'Algérie peut continuer sa marche en avant. Elle avait besoin d'un électrochoc. C'est désormais fait. Un message pour ceux qui ambitionnent de déstabiliser le pays. Ce danger a été évacué. L'Algérie ne tombera pas entre les mains d'aventuriers qui pourraient lui faire connaître le même sort que celui vécu par certains de nos voisins immédiats (Libye, Tunisie, Egypte...). Il n'est plus question de tirer à hue et à dia. La fin de la récréation vient d'être sifflée...