Le président de la LFP en compagnie de son secrétaire général, Yahiaoui, et le président de la Ligue amateur Ali Malek Quelques jours seulement après la réunion du Bureau fédéral de la FAF, le conseil d'administration de la LFP a tenu lui aussi sa réunion, jeudi dernier, en répondant sur plusieurs points de divergence qui ont été relevés récemment entre les deux institutions. Plusieurs points étaient inscrits à l'ordre du jour de cette réunion ordinaire sous la présidence de Mahfoud Kerbadj, dont les décisions du Bureau fédéral du 24 septembre 2017, le dossier contentieux de Dzair TV et l'EPTV et d'autres sujets divers. Avant d'ouvrir les débats, Kerbadj a tenu à saluer le retour de Sid Ali Yahiaoui, au sein de la LFP, au poste de secrétaire général de la LFP après avoir occupé ce poste entre 2015 et 2016 avant sa mutation à la FAF. Le conseil d'administration de la LFP a ensuite entendu un rapport sur la nouvelle saison. Concernant les installations sportives, le CA de la Ligue ait regretté que le stade du 5-Juillet ait subi une nouvelle détérioration de sa pelouse, une situation qui a encore compliqué le problème de domiciliation des matchs à Alger, notamment avec l'indisponibilité du stade du 1er-Novembre d'El Harrach. Pour ce qui est des dettes non honorées par les deux chaînes télés qui retransmettent les championnats de Ligues 1 et 2 Mobilis, la LFP détient des créances sur le Groupe Les Temps nouveaux qui gère Dzaïr TV et l'Entreprise publique de télévision. Pour le premier, il s'agit des 3e et 4e tranches de la précédente saison. Le président de la LFP a informé le conseil d'administration que la direction de l'Eptv a promis de libérer prochainement 50% des droits. Quand au Groupe Les Temps nouveaux, la LFP a transmis quatre correspondances relatives à ce dossier, mais cet organisme n'a pas daigné répondre à aucun courrier. A ce sujet, la LFP a décidé de suspendre la convention et recourir à la justice pour recouvrer ses droits. Pour ce qui est des nouveaux statuts des clubs et en examinant la situation juridique de la JS Kabylie et de l'USM Blida, la LFP a invité les dirigeants de ces deux clubs à se conformer aux textes réglementaires. Toujours dans le chapitre de la gestion des championnats, le SG de la LFP a informé les membres du CA que la Ligue a entamé les préparatifs pour l'organisation de la Supercoupe, programmée le 1er novembre 2017. Elle a retenu trois villes pour l'organisation de cette compétition: Alger, Blida et Constantine. Une première réunion se tiendra le 10 octobre prochain avec les personnes concernées par l'organisation de ce match opposant l'ESS au CRB. Après avoir bouclé la première partie de cette réunion ordinaire, la LFP et son président Kerbadj n'ont pas oublié de signaler et de répondre aux «injonctions», comme il les a nommées, de la FAF à l'encontre de la Ligue. Kerbadj a d'abord tenu à préciser que «les membres du conseil d'administration, après avoir pris connaissance des dernières décisions prises par le BF de la FAF, font part de leur surprise au sujet de la teneur et de la portée de certaines mesures qui constituent ni plus ou moins, un moyen de coercition pour imposer à la LFP l'application des décisions relevant de la gestion courante des affaires de la Ligue». C'est ainsi que la LFP a tenu à apporter certaines précisions pour éviter tout quiproquo qui pourrait s'avérer néfaste quant aux relations entre les deux structures. D'abord au sujet de la demande du report des matchs du championnat le jour de la rencontre entre le Cameroun et l'Algérie, la LFP précisée que «le CA prend acte de l'injonction du BF et de la recommandation du ministre de la Jeunesse et des Sports qui a invité le président de la LFP à se conformer aux décisions de la FAF. Il décide à l'unanimité le renvoi de la totalité des rencontres de la 6e journée. La LFP signale au passage qu'elle a souvent programmé des rencontres nationales durant la période des dates FIFA sans aucune objection de la part des acteurs concernés». Quant à la désignation des commissaires aux matchs pour les rencontres des Ligues 1 et 2, procédure contestée par le BF qui exige que le choix doit se limiter uniquement aux membres structurés au niveau de la FAF «la LFP signale que le corps des commissaires aux comptes quelque 80 membres pour 16 matchs. La plupart proviennent des Ligues et la liste est complétée avec d'anciens sportifs, dirigeants, arbitres aux compétences reconnues, certains d'entre eux ont même occupé par le passé des postes au sein des structures du football algérien. L'élargissement de la liste est une procédure classique qui remonte aux premières années de l'indépendance. Le conseil d'administration a toutes les raisons de croire que derrière cette décision du Bureau fédéral, se cache un motif électoraliste.» Enfin, le troisième mise au point soulignée par l'institution que gère Kerbadj a été celle de l'avertissement infligé à la LFP au sujet de l'affaire du joueur Badni. Aussi, le conseil d'administration: «regrette que le BF se soit précipité dans la prise de cette décision qui relève d'une procédure interne. L'usage impose le passage par des structures conçues pour ce genre d'affaires telles que la commission de l'éthique et la commission de discipline. Le CA considère que le BF a manqué terriblement de sérénité dans le traitement d'une affaire qui remonte à la saison dernière», a-t-il précisé dans son communiqué.