Les Etats-Unis ont annoncé lundi réduire encore davantage leur aide aux unités birmanes et aux officiers impliqués dans les violences contre la communauté musulmane des Rohingyas, à l'origine d'un exode massif. "Nous exprimons notre plus grande inquiétude face aux récents événements dans l'Etat Rakhine et aux violents abus traumatisants que les Rohingyas et d'autres communautés ont endurés", a déclaré dans un communiqué la porte-parole du département d'Etat, Heather Nauert, annonçant une série de mesures punitives. "Il est impératif que toute personne ou entité responsable d'atrocités, y compris les acteurs non-gouvernementaux et les justiciers, soit tenue responsable", assure la porte-parole, annonçant de nouvelles mesures "en plus des restrictions existantes" vis-à-vis des forces armées birmanes et de l'embargo américain "de longue date sur toutes les ventes de matériel militaire".