Le secrétaire général du rnd «L'investissement dans le pays sera dédié aux hommes d'affaires algériens...». En pleine période électorale pour les locales du 23 novembre prochain, le secrétaire général du RND, également Premier ministre, multiplie des sorties médiatiques. Hier, il a déclaré à la chaîne privée Ennahar TV lors de son passage à Sétif dans le cadre de ses week-ends électoraux, «l'idéologie socialiste est terminée avec la chute du mur de Berlin». «Au RND, on a une seule idéologie: celle de l'édification de l'Algérie, le développement de l' Algérie et l'épanouissement social pour les Algériens», a-t-il estimé. «Qui se chargera de cette tâche dorénavant?, s'est-il demandé. Avant de répondre: «l'Etat s'occupera de la généralisation de l'école, de l'amélioration de la qualité pédagogique des programmes scolaires, la gratuité des soins, de la régularisation,...etc.» «Les Algériens sont conscients que l' Etat ne construira plus d'entreprises publiques. L'investissement dans le pays sera pris en charge par les hommes d'affaires algériens». «Ceux qui construiront le pays, sont les hommes d'affaires et ce sont des Algériens», a-t-il noté. «Quand on dénonçait ceux qui faisaient fuir des fonds en devises à l'étranger, en important des saletés dans des conteneurs, les autres se taisaient. Aujourd'hui, on veut casser de l'entrepreneur!», a-t-il appuyé dans le même ordre d'idées. «Il faut prendre l' exemple sur la wilaya de Sétif où 650 entreprises privées y sont implantées, si Dieu le veut (Inchallah) le nombre se décuplera, en atteignant 6 500 entreprises. Idem à Bordj Bou Arréridj...», a-t-il poursuivi. «On veut une Algérie clairsemée, d'opérateurs et d'entreprises privées. Pour peu que ces opérateurs privés payent les impôts, emploient les enfants du peuple, produisent des produits qui s'exportent, on priera pour eux et on croisera les doigts, chaque matin pour leur réussite», a-t-il soutenu. Sur un autre plan, il a qualifié les leaders de partis de l'opposition de «professionnels de la politique». En réalité, fulmine-t-il «En critiquant le président de la République, ces derniers s'attaquent de fait au peuple souverain qui l'a élu». «Dans leurs conceptions, les détracteurs du chef de l' Etat, la source de la légitimité du pouvoir et de décision ce sont eux non pas le peuple qui a plébiscité le président.» Dans leur fuite en avant, ils viennent réclamer «l'application de l'article 102» de la Constitution et appeler à «l'intervention de l'armée» pour imposer un changement démocratique. «En ce qui me concerne, je n'ajoute rien à la réponse qui leur a été donnée par le président de la République à travers son message à l'occasion du 63e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, du 1er novembre 1954», a-t-il indiqué. Il a rappelé que dans ce message, «le président a souligné que l'ère des périodes de transitions est révolue en Algérie et que l'ANP prend en charge efficacement sa mission constitutionnelle de protection de nos frontières face au terrorisme international et au crime transfrontalier. Cette institution républicaine doit donc être tenue à l'abri des surenchères et des ambitions politiciennes». «Ceux qui veulent prendre le pouvoir n'ont qu'à attendre le rendez-vous électoral de 2019 pour se porter candidat.», a-t-il conclu.