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Le patient n'est pas encore le centre d'intérêt
NOUVELLE LOI SANITAIRE
Publié dans L'Expression le 30 - 11 - 2017

Pour sa prise en charge adéquate, le patient doit patienter...
La nouvelle loi sur la santé doit prévoir noir sur blanc les droits du patient.
«La nouvelle loi sur la santé doit prévoir l'inscription noir sur blanc des droits du patient. L'article 66 de la Constitution, qui parle du droit à la santé est vague», a plaidé hier le vice- président de la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) le docteur Mohamed Abidi, intervenant au Forum du journal arabophone Echaâb. «L'inscription de ces droits va permettre au patient de connaître exactement ses droits et à partir de là, il saura comment les faire valoir», a-t-il argué. «La nouvelle loi sur la santé doit également prévoir le remboursement des frais des charges inhérentes au transfert des malades», a ajouté le conférencier. «L'autre point qui devra figurer aussi comme étant un point à part entière dans ladite loi, est la garantie de la santé mentale», mentionne-t-il. «La prise en charge de la santé mentale est le parent pauvre en Algérie. Il n'y a aucun article qui parle de cela. Pis encore, l'Algérie ne célèbre même pas la Journée mondiale de la santé mentale correspondant au 7 avril de chaque année», a déploré le vice-président de la FAC. La meilleure prise en charge des malades ne sera pas atteinte, a fait observer en outre le docteur Abidi, si la réforme du secteur de la santé ne prévoira pas la multiplication du nombre de médecins. «A cause du nombre faible des médecins, l'Algérie a occupé dans le dernier rapport du Pnud la 83e place sur un total de 183 pays»,fera-t-il savoir, soulignant que le nombre de médecins en Algérie est de 12 pour 10.000 habitants. «Ce nombre est très loin de celui de la Norvège qui occupe la 1ère place dans le même classement avec 43 médecins pour 10.000 habitants», ajoute-t-il. S'exprimant par la même occasion, le président de la FAC, Hariz Zaki, a mis l'accent sur l'absence du respect de l'éthique chez certains médecins. «Les praticiens de la santé ne sont plus sensibles aux maux des malades. Ils n'accordent plus de l'importance au côté humain», déplore-t-il. «L'accès aux études médicales ne doit plus se faire en fonction de la moyenne des élèves, mais aussi en fonction de la présence de l'aptitude auprès de ces élèves», a-t-il insisté, en rappelant qu'il y a des tests d'aptitude très efficaces à cet effet. Dans son intervention, le président de la FAC, a plaidé aussi longuement la nécessité de renforcer le volet formation au profit du personnel paramédical. «Il est inconcevable que l'Algérie dépense des milliards de dinars dans l'achat du matériel médical sans faire profiter les malades des bienfaits de ces équipements faute d'un personnel spécialisé», s'est-il désolé. Pour y remédier, Rafik Hariz a plaidé l'encouragement du retour des compétences algériennes se trouvant à l'étranger. Dans ce sens, l'invité du Forum d'Echaâb a préconisé que les inspections aux établissements hospitaliers ne doivent pas être assurées par le ministre, mais plutôt par des spécialistes. «L'encouragement de la fabrication des produits consommables doit être une priorité. L'argent que gaspille l'Etat dans l'importation de ces produits devra servir à l'amélioration des conditions d'accueil», a-t-il signifié.Pour sa part, le professeur Saïd Bachir, enseignant à l'université de Béchar et membre de la FAC est revenu dans sa communication sur l'absence d'hygiène dans les établissements sanitaires. «A cause de l'absence de l'hygiène, 15% des patients qui sont hospitalisés dans les hôpitaux ont attrapé des maladies nosocomiales», a-t-il fait remarquer. «L'hygiène dans un établissement sanitaire ne doit pas se limiter uniquement à l'essuiyage du parterre, mais doit concerner aussi la désinfection des outils et des appareils utilisés, ainsi que la propreté du personnel traitant», a-t-il précisé. Emboîtant le pas à son collègue Rafik Hariz, le professeur a dénoncé le fait que le ministère de l'Enseignement supérieur continue à orienter en nombre les étudiants vers la spécialité de la médecine. «La médecine ne doit pas être enseignée dans les mêmes conditions que celles des autres spécialités», préconise-t-il. Il est à noter que les trois intervenants se sont mis d'accord sur le fait de renforcer la coopération entre le secteur privé et le public. «Il ne faut pas que la relation entre les deux secteurs soit conflictuelle», se sont-ils accordés à dire, soutenant toutefois le fait de contrôler la tarification pratiquée dans les établissements privés.


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