Le président du club de la Kabylie indique que le recrutement est bientôt clos «La JSK va bien et elle continuera à jouer les premiers rôles», tels sont les propos tenus par Moh Chérif Hannachi, le président du club de la Kabylie, lors d'une conférence de presse qu'il a tenue, hier, en milieu de journée, au siège de l'entreprise Blanky, l'un des principaux sponsors de son club. Hannachi avait, pour la circonstance, auprès de lui le Belge René Taelman, le nouvel entraîneur des Canaris. C'était, pour ainsi dire, la première fois que ce dernier s'exprimait devant la presse algérienne un exercice qu'il semble maîtriser ayant été lui-même journaliste avant d'embrasser la carrière d'entraîneur. Agé de 59 ans, le Belge affirme avoir assez de connaissances sur le football africain et maghrébin pour y avoir exercé pendant 9 ans. A cet effet, on apprendra qu'il a travaillé dans des pays comme la Côte d'Ivoire, le Bénin, l'Egypte, le Maroc et la Libye et qu'il avait des informations sur la JSK. «Il y a certains clubs en Afrique qui sortent du lot par leur palmarès et la JSK en fait partie. On est forcé de s'y intéresser donc d'avoir des renseignements sur eux. Mais je ne prétends pas tout savoir sur la JSK. Il va me falloir deux à trois mois pour m'imprégner de la culture de ce club». René Taelman a été recruté pour une durée d'un an et son rôle consistera à amener la JSK à réaliser une meilleure saison que la saison dernière. «Je sais que je viens de prendre une équipe qui a terminé deuxième du championnat. On va essayer de faire mieux, c'est-à-dire remporter un titre. Je ne dis pas que c'est faisable à 100% mais on va essayer de le faire. De toutes les manières, la JSK est un club qui ne peut se contenter de peu, mais comme vous le savez le football nous réserve des surprises et l'on ne peut jurer de rien. Je peux vous ajouter que je suis quelqu'un qui accorde de l'importance au spectacle. Sans les buts, il n'y a pas de football. Je tâcherai de faire de la JSK une équipe qui cherchera, avant tout, à inscrire des buts» Les entraîneurs belges n'ayant pas particulièrement réussi avec le football algérien, il a été demandé à Hannachi s'il n'a pas pris un risque en ramenant un pour son club. «Il ne faut pas confondre, a répondu le président de la JSK. Leekens et Waseige n'ont pas travaillé dans des clubs mais en équipe nationale. Et dans celle-ci on ne leur a pas donné les moyens de réussir puisque l'on sait qu'une équipe nationale c'est l'émanation des clubs et que ceux-ci n'ont même pas de centres de formation». «Quand on engage un entraîneur, étranger ou pas, pour diriger une sélection, il faut le laisser travailler trois ou quatre ans et ne pas le changer dès que ça ne va pas» ajoutera Taelman. Pour ce qui est de cette intersaison, le Belge indiquera que l'équipe a dû, sur sa demande, quitter Yakouren où elle était en stage («il n'y avait pas de terrain») pour prendre ses quartiers à Boumerdes où elle restera une huitaine de jours. Lors du mois d'août, elle devrait partir en Belgique, pour s'installer dans la banlieue de Bruxelles, pour un stage qui s'étalera du 5 au 19 août. Sur place, il compte faire disputer un certain nombre de matches amicaux à sa nouvelle équipe. Pour ce qui est de Moh Chérif Hannachi, son intervention a essentiellement tourné autour de l'effectif du club dont il dira que le recrutement est presque terminé. «L'équipe a un entraîneur et peut maintenant commencer à travailler» dira-t-il. Le président de la JSK indiquera qu'un joueur comme Tahraoui était libre de signer où il voulait, c'est pourquoi il a opté pour son club. Pour le cas Ouslati, il affirmera que pour lui il est à la JSK car signataire d'un contrat en sa faveur. «Maintenant si on me prouve qu'il y a un autre document qui contredit le nôtre, je n'en ferai pas une maladie». Concernant le cas Daoud B, il soulignera que le manager du joueur ne s'est pas manifesté et que le joueur aurait signé dans un pays du Golfe. Pour ce qui est de Achiou, il indiquera avoir fait sa proposition de le recruter à la télévision. «Ma proposition est toujours valable. Le joueur n'a plus qu'à m'appeler».Quant au Camerounais Nankop, il veut toujours l'avoir «mais il est injoignable». Ajoutons que Taelman a fait savoir que le club va recruter un Béninois, d'origine nigériane «de grande valeur» selon lui. Sur le cas Belkaïd qui a opté pour l'USMA, Hannachi dira: «Il a choisi, bon vent pour lui. Je reste persuadé qu'il va y avoir moins de problèmes lors des entraînements à la JSK». La question portant sur les problèmes liés à une prétendue opposition. «Je me demande ce que ces gens représentent. Ce ne sont que d'anciens joueurs qui font de l'agitation. Le plus important pour moi, ce sont toutes les marques de sympathie qui n'ont pas cessé d'affluer vers le club. Pour moi, c'est un problème clos». Cependant, un peu plus tard, Hannachi est revenu à la charge: «Nous sommes en train de mettre en place un organigramme pour le club. Khalef et Iboud sont mes amis et ils seront les bienvenus s'ils veulent nous donner un coup de main». Sur cette question de l'organigramme, nous avons appris que l'entreprise Blanky par le biais de son P-DG, M.El Hakim Cherfaoui, y a été d'un bon conseil. «Nous ne sommes que le sponsor de la JSK. Nous ne lui imposons rien mais nous pouvons donner un conseil sans obliger le club à le prendre en considération, nous a dit M. Cherfaoui. Blanky est là pour soutenir la JSK et nous pensons avoir fait le bon choix. C'est l'un de nos meilleurs clubs et l'image qu'il véhicule est une bonne promotion pour notre groupe. Je peux vous certifier que nous ne regrettons en aucune manière notre choix».