Le secrétaire général de l'Ugta Le patron de la Centrale syndicale se réjouit d'avoir sauté tous les verrous et les tabous qui minaient l'économie nationale. «Avec ce partenariat on vient de faire un saut dans la modernité économique», a-t-il affirmé. Distinction internationale pour le patron de la Centrale syndicale. Ayant pris connaissance des décisions de la dernière tripartite, la Confédération syndicale internationale - Afrique (CSI-Afrique) et l'Organisation de l'Unité syndicale africaine (Ousa) ont adressé leurs félicitations à Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'Ugta, suite à la signature de la Charte relative au partenariat public-privé avec le gouvernement et les Organisations patronales algériennes. «La Confédération syndicale internationale - Afrique (CSI-Afrique) et l'Organisation de l'Unité syndicale africaine (Ousa) vous présentent leurs chaleureuses félicitations suite à la signature d'une Charte relative au partenariat public- privé avec le gouvernement et les Organisations des employeurs algériens en date du 23 décembre 2017» est-il porté dans un message cosigné par Kwasi Adu-Amani secrétaire général du CSI-Afrique et Arezki Mezhoud secrétaire général de l'Ousa. Les deux responsables considèrent que cette «Charte est une opportunité pour ouvrir de nouvelles perspectives pour la création de richesse et d'emploi décent; la promotion de la production locale, l'amélioration du niveau de vie des travailleurs algériens tout en préservant leurs acquis». Ce message qui tonne en connaissance internationale, porte Sidi Saïd au firmament, surtout que les deux responsables souhaitent que cette expérience «inspire d'autres pays africains en vue de mobiliser toutes les énergies dans la société en faveur du développement économique et de la prospérité sociale et l'éradication de la pauvreté». La ratification de la Charte sur le partenariat public-privé à l'issue de la tripartite du 23 novembre dernier, constitue un «socle solidaire» entre le gouvernement, l'Union générale des travailleurs algériens et le patronat, afin de promouvoir et protéger la production nationale, a indiqué Sidi Saïd. «La ratification de la Charte sur le partenariat public-privé est la concrétisation de l'expérience algérienne en matière de dialogue social et constitue un socle solidaire entre le gouvernement, l'Ugta et le patronat pour promouvoir et protéger la production nationale qui assurera la satisfaction des différents besoins de nos concitoyens et particulièrement le pouvoir d'achat et d'emploi», a souligné Sidi Saïd qui se réjouit d'avoir sauté tous les verrous et les tabous qui minaient jusque-là l'économie nationale. «Avec ce partenariat on vient de faire un saut dans la modernité économique», a-t-il affirmé. Après avoir pris connaissance de la portée et du contenu de la Charte relative au partenariat public-privé, présentés par le secrétaire général de l'Ugta, le secrétariat national réuni avec les secrétaires généraux des Unions de wilaya et des Fédérations nationales, ont considéré que cette démarche est de nature à «préserver et faire épanouir notre économie nationale, le moment est opportun et important pour défendre sans aucune restriction les fondements de notre économie». Surtout que face à une mondialisation féroce qui, avec ses répercussions néfastes, n'épargne aucune économie en voie de développement, face aux pays développés qui ne cessent de protéger leur économie pour le bien de leurs populations. Aussi, la direction nationale de l'Ugta, affirme que cet engagement «est éminemment un acte patriotique» qui concerne tous les partenaires gouvernement, Ugta et patronat, pour donner toute sa pérennité à notre économie nationale, autonome et souveraine. «Ce défi interpelle notre fierté ancestrale et nos sentiments vis-à-vis de notre patrie», ajoute la direction de la Centrale syndicale. La Charte relative au partenariat public - privé. «Cette conviction de notre Organisation syndicale n'est nullement un renoncement de nos valeurs, mais une maturité de notre responsabilité quant à notre engagement historique de construire et de consolider notre économie nationale», a tranché la Centrale syndicale en guise de réponse à ses détracteurs.